« L’intelligence artificielle, c’est comme la mayonnaise : quand ça prend, tout s’améliore, mais il ne faut pas se tromper d’ingrédients ! »
Cette année à sa grande réunion Sessions, Stripe a sorti le grand jeu et a prouvé qu’il n’est pas question de laisser la concurrence “strip-er” ses parts de marché sans lutter. Au menu : un tout nouveau modèle IA pour les paiements, des comptes infusés au stablecoin, un service d’Orchestration qui fait danser les transactions, et même Nvidia qui, comme Superman, a migré ses abonnés à la vitesse de la lumière ! Stripe, c’est un peu le chef étoilé de la fintech : toujours prêt à pimenter le paiement avec une pointe de technologie.
Côté intelligence artificielle, Stripe n’a pas seulement sorti le grand jeu, mais carrément toute la brigade en cuisine ! Son modèle de fondation IA a appris son métier sur des dizaines de milliards de transactions, “capturant des centaines de signaux subtils” — comprendre, il repère les fraudeurs mieux que ta grand-mère repère les fausses promos. Résultat : Stripe affirme avoir augmenté de 64 % la détection des attaques de “card testing” chez les gros clients, pratiquement du jour au lendemain. Et ils n’ont pas oublié de préciser qu’avant, toute cette masse de données dormait bien sagement. Maintenant, c’est open bar pour l’algorithme !
Évidemment, Stripe n’est pas la seule épicerie du coin à utiliser l’IA contre la fraude — la concurrence existe, comme Sardine, qui a levé 70 millions de dollars pour pimenter la lutte. Mais Stripe se démarque avec un modèle “généralisé” par apprentissage auto-supervisé : agile comme un chat sur du carrelage mouillé, selon Will Gaybrick, le président produit. Adaptabilité, efficacité, et même un peu d’autosatisfaction… c’est la clé, selon eux, pour être à la pointe de la lutte contre la fraude.
Stripe prouve qu’en combinant IA et innovation, le paiement n’est jamais un long fleuve tranquille.
Derrière les projecteurs, Stripe a aussi profité de la fête pour annoncer ses ambitions globetrotteuses : lancement prochain de cartes multidevises soutenues par du stablecoin, en partenariat avec d’autres startups. Grâce à elles, les entreprises situées sur différents continents pourront – enfin – agir comme si elles parlaient la même langue (monétaire, s’entend). Une manière de surfer sur l’acquisition récente de Bridge et d’accélérer sa conquête des transactions crypto-friendly.
Dans la même foulée, Stripe a présenté son service d’Orchestration, une partition pour aider les entreprises à régler et optimiser tous leurs prestataires de paiement, même ceux qui n’utilisent pas Stripe ! Autant dire que Stripe se verrait bien en chef d’orchestre des paiements mondiaux. Et puisqu’on parle de grands noms, Nvidia a migré l’intégralité de ses abonnements sur Stripe Billing en six semaines, une prouesse jusque-là jugée quasi impossible.
Pour couronner la journée, Stripe a déroulé une “checklist” longue comme le bras : prise en charge de 25 nouveaux moyens de paiement, compatibilité avec Klarna et Verifone, un nouveau service “Managed Payments” pour rendre l’expansion internationale aussi douce qu’un virement, automatisation intelligente de la gestion des litiges, Stripe Tax étendu à 102 pays, et des Global Payouts gérés en quelques clics ou simplement avec une adresse email. Autant dire qu’il y en avait pour tous les goûts… et toutes les ambitions.
Alors, si certains pensaient que les paiements, c’était monotone, Stripe vient de rappeler que dans la fintech, un peu d’IA et beaucoup d’audace peuvent transformer n’importe quel paiement en grande aventure. Bref, pour Stripe, le business n’est pas “cash”, il est carrément “smart” !
Source : Techcrunch