« On ne change pas une équipe qui gagne… Sauf si c’est pour gagner encore plus ! » Voilà ce qu’on pourrait entendre dans une version alternative du dernier épisode de Silicon Valley, car oui, Fidji Simo, CEO d’Instacart (et étoile montante du panier de courses digital) est désormais officiellement la nouvelle cheffe d’orchestre des Applications chez OpenAI. Alors, est-ce la recette d’un succès garanti ou prépare-t-elle un soufflé qui va retomber ? Plongeons les mains dans la pâte.
Pour celles et ceux qui n’auraient pas suivi la saga, Simo fait déjà partie du conseil d’administration d’OpenAI — comme ça, on évite les speed datings professionnels gênants. Son prochain déménagement consiste à troquer chariots et avocats bio contre un poste taillé pour les cerveaux qui carburent plus vite que ChatGPT un lundi matin. Elle prendra ses fonctions à plein temps d’ici la fin de l’année, juste après avoir déposé les clés du siège d’Instacart et s’être assuré que le dernier panier Amazon Fresh ne l’attend pas sur le pas de la porte.
Mais que va-t-elle bien pouvoir diriger chez OpenAI ? Selon Sam Altman, le Big boss resté fermement vissé sur sa propre chaise de CEO suprême, les « applications » rassemblent tous les esprits qui transforment la matière grise en interfaces pour humains pressés. Simo, experte de la stratégie produit — celle qui a monétisé Facebook jusqu’à la moelle — sera aux commandes du département chargé de propulser au grand public les trouvailles IA de la maison-mère (et, accessoirement, de superviser des pointures comme Brad Lightcap, Sarah Friar et Kevin Weil, rien que ça).
Nul doute, quand Simo change de job, tout le monde finit par faire ses courses autrement.
En bref, c’est un peu comme si on confiait l’organisation des JO à une marathonienne qui sait aussi nager et faire du javelot : Simo a déjà transformé Instacart en entreprise cotée et propulsé Facebook dans la stratosphère des revenus publicitaires. L’idée ? Appliquer son savoir-faire pour aider OpenAI à « scaler » tout ce qui ressemble de près ou de loin à une entreprise (même si Altman reste mystérieux sur les détails… la transparence attendra).
Pas question, toutefois, d’abandonner complètement les anciennes équipes : Simo restera présidente du conseil d’Instacart (même depuis un open space truffé d’ingénieurs qui parlent en sigles). Côté consommateurs, impossible de dire si la prochaine révolution IA passera par une application aussi addictive qu’une livraison express de crème glacée un soir de canicule… mais l’ambition est là : Simo l’affirme, elle veut accélérer « le potentiel humain » pour le bien commun, ce qui, avouons-le, sonne mieux qu’“acheter des poireaux en 1 clic”.
Conclusion : Chez OpenAI, on ne parlera plus de la baguette magique de Harry Potter, mais bien de celle de Fidji, capable de transformer chaque ligne de code en pain (et en profits). Reste à voir si Sam Altman préparera encore la pâte ou laissera Simo cuisiner à sa façon. Ce qui est sûr, c’est qu’avec ce duo aux fourneaux, l’intelligence artificielle n’a pas fini de monter… comme un soufflé au fromage !
Source : Techcrunch
