« Il ne suffit pas d’avoir un super écran pour devenir un super-héros — sinon, ma mère aurait un KD de fou sur Call of Duty. » D’entrée de jeu, la techno nous vend du rêve, du pixel et un nombre de hertz si grand que même nos yeux prennent un coup de vieux. Avec son nouveau monstre d’OLED, le G6, Samsung va-t-il transformer le noob en pro-gamer… ou simplement le porte-monnaie en porte-douleurs ?
L’Odyssey OLED G6 déboule tel un boss final dans la jungle des moniteurs : 500 Hz au compteur, la promesse d’un gameplay plus fluide que de la fondue au soleil. Samsung affirme, main sur la souris, qu’il s’agit du tout premier moniteur OLED gaming à atteindre ce taux de rafraîchissement. Cette bête argentée est déjà en précommande chez nos amis de Singapour, Thaïlande, Vietnam et Malaisie, pour la modique somme de 1 500 dollars du coin (comptez 1 150 $ si vous n’êtes pas allergique à la conversion). L’arrivée mondiale ? Ça sera la tournée générale plus tard dans l’année.
Alors, qu’est-ce qu’on trouve sous le capot du G6 ? Une résolution très honnête (2 560 x 1 440), un temps de réponse en mode Usain Bolt (0,03 ms !), et surtout, ce fameux taux à 500 Hz qui fait battre le cœur des joueurs de FPS. Imaginez-vous sur Valorant ou Counter-Strike 2, en train d’essayer d’esquiver des balles virtuelles quand la fluidité de votre écran dépasse celle de vos réflexes (ou de votre café du matin).
Sur un marché où les chiffres font rêver, c’est surtout la réalité qui fait rire.
Mais, évidemment, tout n’est pas rose dans le monde des pixels : l’OLED, c’est superbe, mais sa kryptonite reste le burn-in — ces vilaines traces fantômes de logos ou taskbars trop collantes. Samsung ne joue pas à l’autruche et dote son moniteur de l’OLED Safeguard+ : système de refroidissement pour calmer la chaleur des duels les plus épiques et baisse automatique de la luminosité pour les images statiques qui s’incrustent. Bref, tout est fait pour sauver la rétine… et éviter de transformer son précieux G6 en œuvre d’art abstraite.
En résumé, Samsung sort le grand jeu, pour les gamers qui veulent acheter des millisecondes comme d’autres collectionnent les sneakers. Mais même avec 500 Hz, avouez que si vous loupez vos tirs sur CS2, ce n’est pas la faute de l’écran : votre skill, lui, n’a pas de bouton de rafraîchissement magique…
La morale ? On peut « hertzer » la course aux specs sans pour autant gagner la partie. Et quoi qu’il arrive, la meilleure résolution, c’est encore de garder son humour pixelisé !
Source : Engadget