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Credits image : Maxim Tolchinskiy / Unsplash

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L’IA se sert, Trump dessert : la saga copyright qui pique

« On ne copie pas celui qui innove, on l’inspire ! » aurait déclaré un grand penseur de la Silicon Valley dont le nom s’est perdu… peut-être dans une base de données d’IA non créditée. Mais revenons à nos octets ! Cette semaine, la saga du Copyright Office américain a pris un virage hollywoodien digne d’un reboot de “House of Cards”, version DRM. Donald Trump a décidé de remercier Shira Perlmutter, la grande cheffe du Bureau du Copyright américain. Arrêt brutal, popcorn de rigueur.

Le scoop est tombé grâce à nos confrères de CBS News et Politico, confirmés, à demi-mot, par Joe Morelle, député démocrate et champion autoproclamé de la Team Droits d’Auteur. Selon ce dernier, la manœuvre de Trump est une prise de pouvoir « sans fondement légal », survenue étrangement au lendemain du refus de Perlmutter de donner un blanc-seing à Elon Musk – et consorts – pour transformer la planète copyrightée en buffet à volonté pour IA affamées.

Perlmutter avait été nommée à ce poste clé en 2020, sous la précédente ère Trump, par la bibliothécaire du Congrès Carla Hayden (elle aussi fraîchement remerciée, décidément le printemps fait des ravages). Sur Truth Social, le réseau préféré du 45e président, Trump a comme à son habitude soufflé le chaud et le froid en relayant un post critique à propos du limogeage, histoire de laisser tout le monde dans le brouillard… à moins que ce ne soit de la vapeur d’IA.

La bataille du copyright n’est pas prête de s’arrêter, surtout quand l’IA vient se servir dans les rayons !

Si vous pensiez que tout ceci n’était qu’une simple histoire administrative, détrompez-vous. L’ombre d’Elon Musk plane au-dessus du dossier. Le chef d’orchestre de xAI (qui fusionne avec l’ex-Twitter, pour ceux qui ont manqué quelques épisodes) piaffe d’impatience à l’idée de « miner » des millions d’œuvres pour ses IA — sauf que Perlmutter et son équipe avaient eu la mauvaise idée de sortir un rapport (encore chaud) sur le sujet. Un rapport qui rappelle que, niveau « fair use », la récréation a des limites, surtout si c’est pour concurrencer directement les créateurs originaux.

C’est un peu comme si la Copyright Office avait sorti sa propre version de “Qui veut gagner des millions ?” en lançant : « Recherche et analyse, passe encore ; exploitation commerciale sauvage, circulez ! » Pour ne pas affoler le marché, les experts plaident désormais pour des solutions de licences et appellent à une évolution du secteur, avec des alternatives collectives si besoin.

Pendant ce temps-là, les géants de l’IA comme OpenAI croulent déjà sous les plaintes pour exploitation un peu trop… créative, espérant que l’État américain va bientôt leur offrir une « carte blanche » juridique. Musk, pour sa part, en tandem avec l’iconoclaste Jack Dorsey, rêve carrément d’un monde sans droits d’auteur : “Delete all IP law”, ont-ils clamé, probablement à la recherche du contrôle-alt-droit… d’auteur !

Au final, cette histoire nous rappelle que dans l’univers du copyright version 2025, il n’y a pas que le code source qui se joue en plusieurs versions… mais attention, certains bugs pourraient coûter plus cher qu’une mauvaise licence Adobe !

Source : Techcrunch

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