« On ne fait pas le ménage sans casser des miettes ! » Il paraît que c’est la nouvelle devise chez Dyson, le géant de l’électroménager qui n’a de cesse de dépoussiérer notre quotidien, au sens propre comme au figuré. Cela fait presque dix ans que la marque britannique s’est lancée sur la scène de la beauté en propulsant le Supersonic, un sèche-cheveux qui a fait tourner de nombreuses têtes, et désormais elle revient à ses premiers amours : l’aspirateur. Mais pas n’importe lequel : place au Dyson PencilVac, le balai qu’on risque de confondre avec… un crayon à papier.
Le PencilVac, ce n’est pas juste un nouvel aspirateur pour les fans de gadgets ménagers compulsifs, c’est surtout la promesse — ou la blague — de l’appareil « le plus fin du monde ». Tout ça grâce à un redoutable secret de fabrication : le moteur du PencilVac n’est autre qu’un ‘remake’ miniature de celui du Supersonic. Dyson fait ici d’une pierre deux coups, ou d’un brushing un ménage.
Le design pousse l’audace à un tel point que l’appareil ressemble plus à une baguette de chef d’orchestre… du ménage, qu’à un parfum classique d’aspirateur-balai. Tout se loge dans sa longue tige cylindrique : le moteur Hyperdymium 140k surdoué, le bac à poussière, le filtre… On y branche une tête « Fluffycones » qui s’occupe de tout, surtout des cheveux longs qui avaient une vilaine tendance à s’emmêler dans les brosses précédentes. Les lumières intégrées permettent même de débusquer la poussière cachée, façon sabre laser du Jedi nettoyeur.
Ce PencilVac fait le ménage tout en finesse, et cache bien son jeu derrière son look d’élève studieux.
Avec ses 1,8 kg, le PencilVac n’est ni trop lourd ni trop plume — c’est le poids idéal pour mener à bien sa mission : aspirer là où aucun aspirateur n’est jamais allé. Les innovations pleuvent, à commencer par un bac qui, tout rikiki qu’il soit (0,08 L !), promet de stocker cinq fois plus de poussière grâce à une compaction inédite. Attention, magie : une fois plein, on vide tout ça grâce à un système « syringe » (on pousse, ça tombe), même si, honnêtement, on est à deux doigts de vouloir juste admirer la danse des miettes à travers la fenêtre transparente.
Le PencilVac ne s’arrête pas là : nouvelle filtration deux-étapes pour éviter les nez qui chatouillent, moteur surpuissant, batterie last-gen, appli MyDyson pour surveiller l’engin et écran LCD sur le haut du manche (parfait pour checker son high-score de Cracotte broyée). Les accessoires s’ajoutent selon vos besoins et tout est pensé pour que même les technosceptiques aient envie de faire un brin de ménage au plafond.
Le seul hic pour l’instant : le prix reste un mystère plus épais qu’un tapis shaggy des années 1970, et les États-Unis devront patienter jusqu’en 2026 pour dégainer leur carte bleue (les Européens peuvent trépigner tranquillement plus tôt). En attendant, il vous reste le bon vieux balai… ou la promesse d’un aspirateur qui ne fait pas que ramasser la poussière, mais qui met du fun dans le ménage — même s’il pourrait coûter quelques précieux deniers.
Alors, prêt à passer au crayon pour esquiver la saleté ? Chez Dyson, l’aspiration de l’innovation n’a jamais été aussi fine… Et qui sait, le prochain produit sera peut-être une gomme anti-taches ? À suivre…
Source : Engadget
