« L’intelligence, c’est comme les parachutes : quand on n’en a pas, on s’écrase. » Mais avec 10 milliards dans le sac à dos, Humain, la nouvelle entreprise publique saoudienne dédiée à l’IA, devrait planer sans turbulence au-dessus de la Silicon Valley… et du reste du globe ! Qui aurait cru que le pétrole coulerait un jour dans les circuits des intelligences artificielles ?
Humain, c’est ce projet XXL lancé juste avant la visite d’un certain Donald Trump – oui, lui, il est de retour, c’est comme les pop-up sur Internet, même quand on pense avoir tout fermé, il y en a encore un quelque part. Bref, Humain prévoit d’arroser les start-ups de la tech à coup de milliards dans tous les coins : États-Unis, Europe, Asie. Si l’on en croit le Financial Times, leur tout nouveau fonds d’investissement, Humain Ventures, fait du charme à des géants comme Andreessen Horowitz, OpenAI, voire Elon Musk et son xAI. Riyad sort la carte gold, le monde retient son souffle.
Au centre de leur stratégie, de grandes discussions secrètes (on n’est pas à une discrétion près) avec des mastodontes américains du data center, histoire de peut-être céder quelques parts côté serveurs. Mais chut, rien n’a filtré – les noms restent secrets, c’est le suspense qui fait monter l’action !
Les pétrodollars prennent désormais la forme de mégaflops et de datacenters géants, en mode « reboot » de la tech mondiale.
Côté deals signés, Humain collectionne déjà les trophées des as du hardware : Qualcomm, Nvidia, AMD, et même un partenariat stratégique avec Amazon. Les ambitions donnent le tournis : d’ici 2030, la société veut gérer 1,9 gigawatts de capacité de data center (oui, vous avez bien lu, ce n’est pas une faute de frappe). Le but ? Traiter à eux seuls 7% de l’entraînement et de l’inférence de l’IA mondiale. Facile ? À peine. L’addition à la caisse : 77 milliards de dollars. Même Jeff Bezos en ferait tomber son drone.
En coulisses, l’initiative du gouvernement Trump permet désormais à Nvidia, AMD et consorts de commercer sans remords avec les entreprises du Royaume. Humain, à peine né, s’invite donc à la table des grands et promet de transformer le désert en nuage – technologique, bien sûr.
Mais derrière la pluie de milliards, difficile de ne pas se demander qui tiendra vraiment la télécommande de cette superpuissance numérique. Une chose est sûre : le soft power saoudien compte bien se réinventer et, cette fois, ce n’est pas une blague de robot.
Parce qu’au fond, s’équiper de serveurs géants et de puces dernier cri, c’est peut-être le seul vrai moyen de s’assurer qu’en 2030, personne ne « plante » lors du grand bug du futur !
Source : Techcrunch