« Le futur appartient à ceux qui croient aux levées de fonds de leurs startups ! » Mais parfois, il appartient aussi à ceux qui les rachètent, à ceux qui n’en ont jamais besoin, ou à ceux qui se font gentiment mettre à la porte après seulement 55 jours… Bienvenue dans le merveilleux monde des startups, où rien ne se passe jamais comme prévu et où même Elon Musk peut finir au service après-vente !
Cette semaine, pendant que tout le monde décortiquait les revenus stratosphériques de Nvidia, les coulisses bruisavaient d’histoires tout aussi croustillantes. L’IA est encore la star du spectacle, avec AMD qui a gobé Enosemi pour aller plus vite, plus loin, plus optique dans l’innovation des puces. Du côté des têtes bien faites, Reed Hastings (oui, LE fondateur de Netflix, celui qui a révolutionné nos soirées canapés) rejoint le directoire d’Anthropic ; un club qui commence à ressembler à un meetup de super-héros du tech. Et pendant que tout ce beau monde s’agite, Life360 démontre qu’intégrer une boîte après la racheter, c’est parfois plus long que l’attente d’un colis chez La Poste : il aura fallu trois ans et demi pour que les fonctions traceurs façon Tile débarquent enfin dans leur appli !
Mais, attention, pas question de croire que le Graal s’appelle nécessairement venture capital : Thinkst Canary, vieille briscarde de la cybersécurité, a prouvé que l’on peut atteindre 20 millions de revenus récurrents sans jamais passer par la case fonds d’investissement. Comme quoi, dans la jungle des levées, la survie peut aussi être une question de bootstrapping. Autre aventure expresse : Sahil Lavingia, entrepreneur à succès et angel invétéré, s’est fait éjecter plus vite de l’équipe DOGE d’Elon Musk que la durée de vie d’un tweet polémique : 55 jours tout pile. Mais rassurez-vous, Elon prépare lui aussi ses valises… On espère juste qu’il a décoché l’option bagages perdus.
Quand tout le monde regarde les annonces de levées de fonds, ce sont souvent les histoires discrètes qui changent la donne.
Côté finances et investissements, la semaine fut riche en promesses et en chiffres qui donnent le tourni. Neuralink, la startup d’Elon pour connecter nos cerveaux, aurait levé 600 millions de billets (oui, de vrais dollars, pas des Dogecoins) pour brancher nos idées en direct sur le cloud. Samsung, lui, caresse l’idée de binguer dans la medtech avec un investissement dans Exo, pendant que d’autres comme Buildots ou Rillet font leur marché respectivement dans la gestion de chantiers et l’automatisation comptable grâce à l’IA. Les DeepTechs néo-zélandaises sortent aussi de leur tanière avec de nouveaux fonds prêts à conquérir le monde, et l’Arabie Saoudite sort l’artillerie lourde pour investir, à coups de 10 milliards, dans tout ce qui bouge de la Silicon Valley à l’Asie.
L’innovation, c’est aussi (et surtout) ce qui se trame du côté de la fusion — pas la fusion d’entreprises, mais bien celle des atomes ! Si les startups de fusion nucléaire lèvent des sommes astronomiques pour un futur encore incertain, la fission, elle, commence déjà à alimenter discrètement les data centers de nos GAFA préférés. Comme quoi, quand on parle d’énergie dans la tech, ce ne sont pas toujours seulement les bonnes vibes du pitch deck qui font tourner la lumière.
En un clin d’œil, on comprend que ce n’est pas la taille du tour de table qui fait le succès, ni la rapidité d’exécution, ni même la notoriété des noms assis à la table du board. Parfois, l’innovation, c’est juste de réussir à durer… ou à se faire virer plus vite que son ombre. Un jour t’es au sommet, le lendemain t’es sur LinkedIn.
Alors pour finir, méfiez-vous des annonces trop tape-à-l’œil : dans le monde des startups, ce sont souvent les histoires les plus discrètes qui font les plus gros buzz… et les plus gros bugs. Mais une chose est sûre : parmi tous ces tours de magie financiers, celui qui fait apparaître les chiffres sans disparaître dans le trou de la trésorerie aura toujours le dernier mot !
Source : Techcrunch