« Dans la vie, il y a deux types de personnes : ceux qui aiment le “clac” des portes de voiture de luxe, et ceux qui rêvent qu’un jour, leurs Joy-Con tiendront aussi bien. » – Un gamer pas du tout impartial.
Oublions le suspense : le vrai héros de la nouvelle Nintendo Switch 2, ce n’est ni Mario, ni Zelda, ni même la résolution de l’écran. C’est… le « thunk ». Oui, ce bruit mat, ce “clac” magnétique ultra-satisfaisant quand on clipse les nouveaux Joy-Con 2 sur leur console. On dirait presque que Nintendo s’est reconverti dans la tringlerie de portes de BMW, tant cette sensation de solidité contraste avec les rails vacillants de la première Switch – vous vous souvenez, ces rails qui prenaient du jeu plus vite que le Wi-Fi dans un TGV ?
Pour tout joueur qui s’est retrouvé avec un Joy-Con bancal après une chute (c’est-à-dire presque tout le monde), Nintendo a enfin entendu le cri du cœur (et du portefeuille) : fini les glissades intempestives et la réparation maison à 80 euros le contrôleur. Désormais, la manette tient bon, solidement collée par la force des aimants et votre indestructible envie de jouer jusqu’à pas d’heure.
La Switch 2, c’est la promesse d’un “thunk” qui rassure… mais gare au retour du “drift” qui effraie !
Mais attention, si vous pensiez pouvoir dormir sur vos deux oreilles, c’est raté. Car le spectre du “Joy-Con drift”—cette maladie qui fait bouger la manette toute seule—plane toujours. Quelques Cassandre sur Reddit prétendent avoir reçu des Joy-Con 2 qui profitent déjà d’une séance de glissade non voulue. Même si, chez Nintendo, le grand chef des manettes Kouichi Kawamoto jure que “tout a été refait à zéro”, que les sticks sont plus massifs, plus durables, plus smooth… eh bien, à vérifier manette en main. Espérons que le “thunk” n’ouvre pas la porte au “ugh” du drift.
Là où la Switch 2 continue d’améliorer l’expérience, c’est aussi grâce à son nouveau pied élargi (hérité de la version OLED). Fini l’équilibre précaire à la recherche du bon angle, la Switch 2 se perche royalement sur votre canapé ou sur vos genoux, prête à se transformer en tableau de bord portatif, même dans les coups durs (comme essayer de jouer avec un chat sur les genoux).
Côté technique, le bond est réel : écran XXL, console plus rapide, eShop enfin utilisable par des humains. Mais bon, tout progrès a son prix. Cette fois, préparez-vous à casser la tirelire sur les fameuses cartes microSD Express (merci le stockage d’appoint… qui coûte un bras). Quant aux cartouches physiques, les éditeurs leur disent peu à peu “ciao”, privilégiant les Game-Key Cards, une forme de “carte cadeau” qui déverrouille du contenu numérique. Malin… mais quand Nintendo fermera un jour son eShop, à vous les souvenirs et adieu la revente ou la collection.
En résumé, oui, la Nintendo Switch 2 a le sens du détail et du clapant : un “thunk” qui rassure, une prise en main solide, de vraies avancées côté confort. Mais gare à ne pas glisser sur la vieille savonnette du drift : chez Nintendo, même quand ça claque, parfois ça dérape !
Source : Engadget