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Credits image : Tania Malréchauffé / Unsplash

Intelligence Artificielle
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Les Machines à Propos : Quand l’IA fait la Nouvelle

« L’homme prédit l’avenir pour ne pas être surpris par le passé. » Une maxime bien adaptée à Sam Altman, CEO d’OpenAI, qui joue les Nostradamus de la Silicon Valley dans son dernier essai intitulé La Douce Singularité. Allez hop, embarquement immédiat pour un tour du futur — version sauce intelligence artificielle, avec Altman aux manettes et un peu d’autodérision programmée.

Dans cette ultime envolée, Altman, tel le gourou du deep learning, ressuscite son thème favori : le grand bouleversement que va représenter l’AGI (intelligence artificielle générale) sur notre bon vieux quotidien. Oui, selon lui, d’ici 2039 (autant dire demain pour une IA qui carbure au café… virtuel), la prochaine « grande idée » émergera non pas d’un génie en chaussettes à la Silicon Valley, mais bien d’une machine sous stéroïdes informatiques.

Notre ami Sam n’en est pas à son coup d’essai. À chaque blogpost, il agite le chiffon de la révolution tout en glissant des spoilers sur les prochains opus d’OpenAI. Et dans cette lettre ouverte, il fait monter la tension d’un cran : selon lui, dès 2026, notre monde devrait voir surgir des IA capables de véritables éclairs de génie. Finies les rediffusions : place à l’originalité made in algorithm.

Les IA seraient-elles sur le point de piquer la place des prix Nobel dans la file d’attente des découvertes scientifiques ?

Il faut dire que la concurrence n’est pas en reste : Google fait du tapage avec AlphaEvolve, un agent IA censé réinventer les maths, tandis que FutureHouse crie « Eurêka ! » à chaque pseudo-découverte assistée par machine. Anthropic, de son côté, lance carrément un programme pour doper la recherche scientifique grâce à l’IA. Si le succès est au rendez-vous, préparez-vous à voir tomber les dominos dans les labos : médicaments, matériaux — tout y passera sous la loupe des circuits électroniques.

Attention, tout ça ressemble à un bal des promesses. Souvenez-vous : en 2025, Altman annonçait l’arrivée des « agents » OpenAI — Operator, Deep Research, Codex — presque aussi vite qu’on peut dire ChatGPT. Mais transformer l’IA en machine à idées révolutionnaires est une autre paire de manches, un casse-tête qui fait faire grise mine au monde scientifique, traditionnellement jaloux de ses grandes questions existentielles.

Des chercheurs comme Thomas Wolf (Hugging Face) ou Kenneth Stanley (ex OpenAI, aujourd’hui chef d’orchestre chez Lila Sciences) tempèrent cet optimisme logiciel. Selon eux, nos IA préférées savent certes jongler avec l’info, mais sont à la traîne pour poser les bonnes questions, condition sine qua non de toute percée majeure. Stanley a même levé 200 millions de dollars pour donner des idées plus créatives à ses robots de labo — parce que l’inspiration, ça ne se telecharge pas (pas encore…).

Alors, 2026 sera-t-elle l’année du grand « aha » algorithmique ou simplement une suite de PowerPoints impressionnants ? Difficile à dire, mais une chose est sûre : quand Sam Altman publie un billet, le monde de la tech s’agite, analyse chaque phrase et tente d’y déchiffrer le menu du futur selon OpenAI.

Et qui sait, si l’IA invente la machine à idées, comprendra-t-elle enfin pourquoi les journalistes tech adorent poser des questions bizarres (et faire des jeux de mots) ? En attendant, restons prudents : avec l’IA, il y a souvent plus de questions que de réponses… et parfois, c’est la réponse qui bugue !

Source : Techcrunch

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