« Vieillir, c’est obligatoire ; grandir, c’est optionnel ! » Voilà une maxime qui colle parfaitement à TechCrunch, qui souffle aujourd’hui ses 20 bougies sans jamais avoir perdu son âme de start-upunkeur. Qui aurait cru qu’un site né pour traquer les licornes de la Silicon Valley deviendrait lui-même la créature légendaire de la tech-média ?
Pour fêter cet anniversaire, plongeons-nous dans le joyeux chaos qui fait le sel de TechCrunch. Ici, tout le monde est multi-tâches : un jour journaliste, le lendemain podcasteur, le surlendemain détective du capital risque, le tout généralement boosté par un nombre inavouable de cafés. C’est cette culture rock’n’roll, mi-contrariante, mi-géniale, qui fait que même après dix ans dans la maison, on ne sait jamais à quoi ressemblera sa journée. Croyez-moi, mon abonnement à Reuters ne me l’avait jamais promis !
Depuis son laptop ou sa terrasse de café, la fine équipe de TC a tissé une incroyable toile d’influence. Impossible d’énumérer tous les patrons, pionniers de l’IA, investisseurs star, mais aussi humoristes (Conan O’Brien, sérieusement ?), chefs d’État ou simples rêveurs qui se sont faits cuisiner dans leurs interviews à la sauce TechCrunch. De Lagos à Davos, de San Francisco à Hangzhou, ils traquent la bonne histoire pour que vous puissiez, vous aussi, briller en société (« Saviez-vous que l’abonnement mensuel était une invention TechCrunch-compatible ? »).
TechCrunch : ou comment la curiosité bien placée peut faire durer la fête aussi longtemps qu’un chargeur branché sur le cloud.
Ils en ont vu, du pays et des startups ! Certains invités sont devenus icônes, d’autres ont fini… en prison (spoiler : ce n’est pas toujours ceux qu’on croit). Des innovations qui promettaient de révolutionner le monde sont parties en fumée plus vite que des tweets polémiques, tandis que d’autres sont devenues si ennuyeuses qu’elles ont discrètement imposé leur règne. Sans oublier l’ascension spectaculaire de petits génies du logiciel ou ces échecs tellement formidables qu’on en redemande.
Vingt ans après ses premiers articles, malgré la valse des patrons, la montée d’adrénaline permanente dans les médias et la traditionnelle épitaphe annuelle sur la mort promise de TechCrunch… Le journal continue, fidèle à sa mission : dévoiler ce qui compte vraiment, titiller les puissants, raconter l’avenir avant qu’il ne devienne mainstream. Bref, détecter le « signal » dans tous ces bruits numériques, et vous le servir avec humour !
Si Michael Arrington a lancé la fusée TechCrunch, c’est une armée de passionnés (et de parent-compagnies aventureuses) qui l’a propulsée sur orbite. Aujourd’hui, peu importe qui tient la lampe du capitaine, le cap reste le même : démêler l’intox de l’info, donner la parole aux plus inspirants, et parfois rappeler que la prochaine révolution… n’est peut-être qu’à un bug près.
TechCrunch, c’est donc une histoire d’amour (et un peu de caffeine), de vision et d’audace, vécue par une communauté de mordus qui, vingt ans plus tard, n’est pas près de raccrocher ses claviers. Alors prêts pour les vingt prochaines années ? Un anniversaire qu’on ne fête pas en plantant un arbre… mais en branchant un nouveau serveur !
Source : Techcrunch
