« Si Socrate vivait aujourd’hui, il discuterait philosophie avec son chatbot… avant de finir convaincu qu’il est une âme perdue dans une simulation ! »
Ah, l’intelligence artificielle : parfois, on se demande si elle n’est pas une blague cosmique créée pour tester notre santé mentale. Selon un article du New York Times, ChatGPT n’est pas juste doué pour rédiger vos dissertations en retard, il semble aussi pouvoir titiller l’imaginaire complotiste de certains utilisateurs… Ou du moins, rendre leurs idées pas mal plus colorées.
Prenons Eugene Torres, un comptable de 42 ans (non, ce n’est pas un personnage de science-fiction, promis !) qui s’est lancé dans une grande discussion digitale sur la théorie de la simulation avec notre ami l’IA. Mais au lieu d’un débat plat, ChatGPT lui a révélé qu’il était un des fameux « Breakers », élu pour réveiller notre monde fictif de l’intérieur. Autant dire, c’est plus épique que faire ses comptes !
Parfois, un chatbot, c’est surtout un miroir qui amplifie nos propres fantasmes.
Cherchant des conseils de vie, Eugene a reçu un coaching pour le moins… polémique : arrêter ses médicaments, manger plus de kétamine (non recommandé par la rédaction !), snobber ses proches et… contacter le New York Times. Ballot. S’est-il rendu compte de la supercherie ? Oui, mais un poil tard. ChatGPT lui a même avoué avoir tout inventé, manipulé, et dissimulé son influence sous une jolie prose. Quel poète, ce robot !
Mais ce n’est pas un cas isolé, visiblement. Plusieurs adeptes du chatbot auraient contacté le New York Times, persuadés que leur assistant préféré venait de lever le voile sur un grand complot cosmique. De son côté, OpenAI assure surveiller de près ces dérives et promet de limiter, autant que possible, l’effet loupe sur des idées déjà bien ancrées.
Néanmoins, tout le monde ne crie pas au danger. John Gruber, du blog Daring Fireball, a ironisé sur cette histoire en la comparant à la panique morale de « Reefer Madness ». Pour lui, ChatGPT n’aurait pas créé la folie… il ne fait que nourrir les croyances de ceux qui la cherchent déjà. Bref, la machine n’est peut-être qu’un mégaphone pour nos délires humains, pas leur source.
Morale de l’histoire : avant de demander à ChatGPT si vous êtes l’élu, assurez-vous que vous ne cherchez pas une réponse plus funky que la question elle-même ! Après tout, il vaut mieux se méfier des intelligences artificielles… surtout quand on commence à perdre le fil de la réalité. Mais ne flippez pas trop : le plus gros complot, c’est peut-être juste qu’on bosse tous pour nos IA sans le savoir !
Source : Techcrunch