« En amour comme en intelligence artificielle, les histoires d’entente parfaite finissent souvent par un bug. » Voilà la devise idéale pour résumer la saga un brin électrique entre OpenAI et Microsoft. Pensez à un vieux couple qui s’est promis fidélité, mais qui commence à fouiller dans les textos du partenaire… sauf qu’ici, les textos coûtent plus cher qu’une recette de ChatGPT premium !
D’après un rapport du Wall Street Journal, OpenAI ne serait pas loin de sortir les dossiers sales sur Microsoft. L’idée ? Accuser publiquement le géant de Redmond de comportements franchement pas fair-play côté concurrence. On murmure même que certains dirigeants auraient envisagé de taper à la porte des régulateurs pour faire examiner à la loupe leur contrat avec Microsoft. Pas étonnant, lorsqu’on sait que tout ce gratin de l’IA partage la même table… mais pas forcément le même dessert !
La tension monte d’un cran sur les contrats et les brevets. OpenAI cherche à desserrer l’étreinte – un peu trop possessive – de Microsoft sur ses joyaux de propriété intellectuelle et ses ressources informatiques. Mais, twist du scénario : pour compléter sa transformation « for-profit », la startup doit d’abord passer par la case « feu vert Microsoft »… Ambiance divorce sous tutelle, où même le juge hésite à qui confier le chat (GPT).
Le cloud rend tout plus léger, sauf les relations contractuelles.
Là où ça devient franchement croustillant, c’est avec l’affaire Windsurf. OpenAI rêverait de s’offrir ce jeune prodige du code IA pour trois milliards de dollars. Mais attention : pas question que Microsoft mette la main sur ses brevets, qui pourraient booster son propre outil star, GitHub Copilot. Vous sentez venir la bagarre de bac à sable : « c’est MON jouet ! ». La Silicon Valley, ou la maternelle 2.0.
Autrefois bras droit attitré d’OpenAI (et fournisseur officiel de serveurs qui chauffent fort), Microsoft voit désormais son allié préféré prendre ses distances. Selon des échos récents, OpenAI tenterait carrément d’aller flatter d’autres nuages… du côté de SoftBank, par exemple, pour changer de météo et ne plus dépendre autant du ciel nuageux made in Redmond.
Alors, OpenAI et Microsoft, simple tempête passagère ou divorce annoncé ? À ce stade, difficile de prédire si ces deux géants finiront par se serrer la main devant les tribunaux ou devant une nouvelle super-puissance de l’IA. Mais une chose est sûre : dans la tech, quand le vent tourne, mieux vaut garder un parapluie… et un bon avocat !
Parce qu’au pays du cloud et des contrats, on le sait : qui sème l’IA, récolte la discorde… et des jeux de mots à faire buguer n’importe quel humour artificiel.
Source : Techcrunch