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Credits image : Sergey Koznov / Unsplash

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OpenAI met les bots dans les bottes du Pentagone

« Avec 200 millions de dollars, on n’achète pas le bonheur, mais on peut quand même s’offrir un très bon chatbot. » Voilà qui résume bien l’aventure du jour : OpenAI débarque dans la cour du Pentagone, prêt à faire jaser les robots et à réinventer la paperasse militaire.

OpenAI, toujours friand de buzzword et de contrats juteux, lance une nouvelle initiative baptisée OpenAI For Government. L’idée ? Mettre la puissance de l’IA au service des agences gouvernementales américaines, qui, avouons-le, commencent doucement à voir sauter leurs imprimantes à force de demandes Excel. Premier client : le Département de la Défense des États-Unis (le fameux DoD), qui sort le chéquier et signe un contrat tout neuf à 200 millions de dollars. À finir en un an, dans le triangle chic Washington-Maryland-Virginie — ça promet un beau marathon de réunions sur PowerPoint musclé.

À la clé, OpenAI proposera au gouvernement ses toutes dernières technologies, via ChatGPT Enterprise (la version limousine) et ChatGPT Gov (taillée sur mesure pour la sécurité nationale). L’objectif est audacieux : simplifier les démarches administratives pour les militaires et leurs familles, rendre l’analyse des programmes plus digeste, et même muscler la cyberdéfense. Bref, faire passer le Pentagone de l’âge du fax à celui du chatbot hype.

L’IA s’installe au cœur de la Défense, entre espoirs numériques et réalités budgétaires.

Curieusement, ce contrat fraîchement signé n’est que la partie visible de l’iceberg. Car fin 2023, OpenAI avait déjà annoncé un partenariat avec Anduril Industries, une startup fondée par le très disruptif Palmer Luckey. Le but étant de combiner l’IA maison (notamment GPT-4o, qui sait presque tout faire sauf la vaisselle) avec le matos militaire d’Anduril, histoire de repousser les drones malveillants en mode blockbuster. Pourtant, dans l’annonce d’aujourd’hui, pas un mot sur Anduril ni sur des attaques de drones — parfois, les meilleures histoires restent au vestiaire.

Alors, à part quelques process digitalisés et un badge d’entrée grand format, qu’apporte ce contrat à OpenAI ? D’abord une nouvelle source de revenus — ce n’est jamais de refus quand on dépense plus vite qu’on ne gagne. Avec ChatGPT pour les particuliers, les pros, les API à gogo… la recette grimpe à 10 milliards de dollars aujourd’hui, mais OpenAI vise les 125 milliards d’ici quatre ans, les yeux fermés et sans trop détailler comment. Petit souci, la société perd toujours plus qu’elle ne gagne (une bagatelle de 5 milliards dans le rouge pour 4 milliards encaissés en 2024).

Derrière les fanfares, Stargate pointe le bout de son nez : un plan à 500 milliards de dollars pour doper la puissance informatique made in USA, dans la mouvance course à la suprématie IA. Oui, OpenAI vient de ratisser 40 milliards lors de sa dernière levée de fonds, pour une valorisation planante à 300 milliards. Et pourtant, des voix grinçantes s’élèvent : avec ces sommes colossales englouties dans les serveurs cloud, le chemin vers la rentabilité ressemble à une nébuleuse. De plus, l’ambiance serait électrique avec Microsoft, le partenaire historique, preuve qu’en affaires comme en IA rien n’est jamais binaire !

Bref, OpenAI avance à toute vapeur entre rêve numérique et casse-tête budgétaire. Reste à espérer qu’avec tout cet argent, ils n’oublient pas de renforcer… leur firewall. Car qui sème OpenAI, récolte parfois des bugs !

Source : Engadget

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