« La blockchain, ce n’est pas sorcier… sauf pour ma grand-mère qui croit que ce sont de nouveaux leggings ! » Bon, mettez vos sabots connectés et préparez votre plus beau swipe, car un vent de folie souffle sur l’univers des réseaux sociaux. Tandis que l’épée de Damoclès plane au-dessus de TikTok avec la menace d’un bannissement américain, une nuée d’applis alternatives pointe le bout de son code source. La dernière en date s’appelle Own, et elle ne veut pas seulement remplacer TikTok… elle ambitionne de faire danser le web sur le rythme de la décentralisation !
Own, c’est un peu like TikTok, mais en version « je fais ce que je veux avec mes contenus… et en plus, j’en récolte les fruits ». Animation garantie : vidéos courtes, posts écrits, funny memes, glissade du doigt – tout y passe, même la messagerie directe pour cacher à vos parents que vous êtes célèbre… sur Own. À la manœuvre, un trio qui a du coffre : Amir Kaltak, Katia Zaitsev (ex-web3 chez Lexit), et Sarah Mick, qu’on retrouve d’habitude à swiper sur Tinder et Bumble. Bref, la crème du swipe !
Mais là où Own sort vraiment son épingle du jeu, c’est sur la blockchain. Chère à Satoshi et autres amis des crypto, elle permet ici à chaque créateur d’être rétribué via le « $OWN Token » selon l’engagement généré. Pas besoin d’avoir plus de followers que de neurones pour toucher ses premiers tokens, parole de Kaltak ! Où que vous soyez dans le monde, le tiroir-caisse s’ouvre pour tous (ça change du YouTuber belge payé en frites).
Avec Own, c’est redistribution des cartes (et des tokens) pour tous les créateurs, sans frontière ni favoritisme numérique !
Le modèle de Own n’invente pas l’eau tiède en monnaie virtuelle – saluons au passage l’indien Chingari, déjà expert dans le “jeton pour vidéo” – mais il affirme aller plus loin dans la générosité : 50% de gains en plus que la concurrence, 80% des pourboires pour vous contre 50% sur TikTok, 90% des revenus de sponsoring, et 95% pour vos ventes en boutique. Vous auriez tort de ne pas monétiser votre chat, votre couscous ou vos talents de mime ! Niveau innovation, Own ajoute la preuve de propriété sur blockchain pour permettre la revente ou la licence du contenu. De quoi rassurer les artistes fatigués de voir leurs vidéos finir en GIF sur des tasses à café sans toucher un centime.
Un autre twist à la sauce web3 : l’algorithme de Own adore la démocratie directe. Ici, les posts sont soumis au vote populaire : upvote, downvote, à la Reddit ! Gagnez des points, caracolez en tête du classement, et mettez-vous à l’abri des haters (ils finiront en bas du feed, comme le café lyophilisé au fond du placard).
Derrière cette volonté de partage équitable, Sarah Mick insiste : « On veut que chaque créateur récupère la mainmise sur son contenu, que tout le monde ait sa chance de percer, peu importe sa géolocalisation Google Maps. » Plus besoin de supplier l’algorithme de la Silicon Valley ni de prier le dieu des placements de produits (quoique, un peu d’huile d’olive, ça ne fait jamais de mal).
Petit chiffre qui donne le tournis : près de 40 000 impatients patientent sur la liste d’attente, les doigts déjà échauffés pour cliquer sur Own, disponible immédiatement sur App Store et Google Play. Côté investisseurs, la startup clame un magot de plus de 5 millions de dollars, histoire d’assurer la pérennité de la fête.
Alors, Own, simple passade ou véritable révolution sociale sur fond de tokens ? Seul l’avenir nous le dira. En attendant, s’il y a bien une appli qui donne envie de scroller tout l’été, c’est celle qui a compris que la meilleure monnaie d’internet… c’est bien celle qu’on garde dans sa poche. Bref, avec Own, on a enfin trouvé la formule pour que nos posts ne soient plus… jetés en block !
Source : Techcrunch