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Credits image : Arcadro The Coin Pusher Company / Unsplash

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Fusion : entre science, finance et fun… c’est pas du réacteur-cuit !

« La fusion nucléaire, c’est comme la raclette : c’est chaud, ça promet toujours trop, mais avec les bons ingrédients, ça peut réchauffer toute la planète ! » Eh oui, chers lecteurs, après des décennies à être le running gag du monde scientifique (« toujours dans dix ans ! »), la fusion connaît un vrai coup de boost et attire les investisseurs comme un aimant ultrasupraconducteur.

Pourquoi ce regain de flamme ? Grâce à une triplette gagnante : des puces de calcul ultra-performantes, une intelligence artificielle qui ne demande qu’à dompter le plasma, et des aimants à hautes températures dignes des meilleurs tours de magie de Harry Potter. À cela s’ajoute un joli coup d’éclat américain fin 2022 : pour la première fois, un laboratoire a réussi à produire plus d’énergie qu’il n’en a utilisé (bon, au niveau de la pastille, pas du bâtiment entier, ok, on a encore du chemin, mais c’est la science, pas la cuisine minute).

Depuis ce passage de seuil tant attendu, c’est l’emballement ! Des startups lèvent des milliards et rivalisent d’imagination pour transformer des donuts de plasma ou des cigares énergétiques en centrale électrique de demain. Finies les blagues faciles sur la fusion ; aujourd’hui, ce sont surtout les levées de fonds et les annonces fracassantes qui font parler.

L’avenir de l’énergie fusionne avec celui du portefeuille des investisseurs !

Côté podium, Commonwealth Fusion Systems (CFS) a tapé fort avec son projet Sparc, fruit d’une collaboration MITesque et d’un généreux coup de pouce (1,8 milliard de dollars, rien que ça). Leur donut magnétique pourrait bien être la prochaine recette miracle pour allumer nos lampes sans carbone. De son côté, TAE Technologies préfère les cigares (plasma, pas cubains) bombardés de particules, et Helion assure carrément livrer du juice nucléaire à Microsoft dès 2028. Oui, même Bill Gates mise sur cet avenir électrisant… au cas où Windows aurait besoin d’un Windows Fusion !

Autre compétition : Pacific Fusion tente l’épreuve du « marathon générateur » (156 générateurs parfaitement synchronisés, pour ceux qui aiment les chorégraphies techniques), tandis que General Fusion presse son plasma dans un mur liquide – une sorte de shaker nucléaire aux allures de cocktail molotov (avec modération, bien sûr). Même Marvel Fusion, fidèle à son nom, sort ses lasers dignes des Avengers, tandis que Zap Energy préfère le style « court-circuit maison » pour contenir son plasma.

Certains pionniers rament plus que d’autres : General Fusion, trop gourmand, a dû licencier une partie de ses troupes pour ne pas finir… liquéfié. D’autres misent sur des approches moins classiques, comme Proxima Fusion et ses stellarators torsadés (le twist, c’est tendance), ou gardent un pied dans des marchés moins spectaculaires mais plus juteux à court terme comme Shine Technologies et ses isotopes médicaux – après tout, vendre des elect rons, ce n’est pas (encore) aussi simple que vendre des NFT de chats.

Même la meilleure science parfois rend les armes : First Light, plutôt que de jouer les éclaireurs solaires, a décidé de se reconvertir en fournisseur de technologies pour les autres aspirants-sorciers de la fusion. Mais la vraie morale : dans cette course où le « break-even » est le graal, ce n’est pas toujours la plus grosse centrale qui l’emporte, mais souvent celle qui a la meilleure équipe… et le meilleur storytelling pour séduire des investisseurs impatients.

Reste à savoir qui, dans cette marmite en ébullition, offrira enfin la promesse d’une énergie propre, illimitée… et peut-être d’un chauffage bon marché pour nos prochains hivers ! En tout cas, avec tous ces projets qui s’annoncent chaud devant, il semblerait que si la fusion vous tente, préparez-vous à voir vos factures… fondre !

Source : Techcrunch

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