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Credits image : Jay Mullings / Unsplash

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Démons, cercles et manivelle : la Playdate met le fun… à rude épreuve !

« Un jeu qui ne te fait pas souffrir n’est qu’un simulateur de sieste. » Voilà ce que je me répète en jonglant entre deux nouveautés brûlantes de la Playdate qui mettent mes nerfs aussi à rude épreuve que mon pouce sur la manivelle jaune. Au programme de la semaine : CatchaDiablos et Shadowgate PD, deux titres farceurs qui transforment la console rétro en salle de torture joyeuse pour masochistes amateurs de défis… et de crampes du poignet.

Si Playdate Saison 2 avait promis des sensations fortes, cette fois c’est le grand huit émotionnel assuré : d’un côté, CatchaDiablos te fait tourner en rond (littéralement) dans la peau d’un chasseur de démons un peu sorcier, condamné à ne se déplacer qu’en dessinant des cercles à la craie grâce à… la fameuse manivelle. De quoi donner le tournis même à Sonic. L’autre menu du casse-tête, Shadowgate PD, revisite le classique du point-and-click avec, soyons honnêtes, une propension quasi sadique à piéger le joueur dans une succession de salles où la moindre erreur se solde souvent par une mort bien sentie.

Encore une fois, la Playdate ose l’absurde : Amano (le créateur de CatchaDiablos) n’en est pas à son coup d’essai pour ce qui est de nous faire déplacer autrement. Après avoir pondu un Tétris peu orthodoxe où tu tires des blocs avec une langue de grenouille, il mise ici sur la géométrie du cercle : on vise avec la manivelle, on trace, et hop on attrape un diablotin… ou alors on réalise un demi-cercle et on fuit comme un lâche avant de se prendre un projectile dans le museau. À chaque erreur, retour en arrière façon roguelike, mais la carotte magique n’est jamais loin grâce à des power-ups délirants à récupérer.

Deux jeux, une seule certitude : souffrir n’a jamais été aussi fun (et frustrant) sur une console de poche !

Ce n’est pas tout : le bestiaire façon « Diablory » rend l’exploration aussi pédago que sadique – chaque bête attrapée vient enrichir ta collection, parfait pour se la raconter en soirée, manette jaune à la main. Point bonus pour l’ingéniosité de ce gameplay circulaire : pourrait-on espérer un prochain titre où il faut dessiner des étoiles pour avancer ? (Amano, challenge accepted ?)

Basculons maintenant dans l’ambiance mortuaire de Shadowgate PD, où chaque porte cache une manière inédite de mourir (parfois dans la dignité, parfois vraiment pas). Vétéran ou non du jeu d’origine sorti en 1987, préparez-vous à cliquer partout — et à être grondé par le jeu lui-même (« Vous semblez perdre votre temps », merci l’accueil). Guide en main ou pas, il faudra apprendre à mourir – souvent de façons hilarantes, comme trébucher dans le noir et finir raide en guise de leçon d’attention.

Heureusement, la mort n’est ici qu’un checkpoint déguisé : on renaît inlassablement pour mieux se faire corriger par la pièce suivante. Le charme nostalgique du pixel art et la bande-son sucrée rendent ce parcours du combattant un peu moins cruel. En somme, Shadowgate PD sur Playdate, c’est le parfait antidote contre la routine : on s’y perd, on s’y fâche, mais on y retourne, vaincu mais ravi.

Pour résumer, ces deux titres aux gameplays aussi barrés qu’addictifs prouvent que la Playdate reste la meilleure complice pour ceux qui aiment se torturer joyeusement l’esprit (et le poignet). Un seul conseil : préparez des pansements et vos neurones les plus souples. Après tout, entre démons à encercler et énigmes mortelles, sur Playdate, il vaut mieux perdre la boule… que la manivelle !

Source : Engadget

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