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Credits image : Onur Binay / Unsplash

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Vérifions qui Auth’

« Le plus difficile, ce n’est pas de lancer un produit, c’est de ne pas s’emmêler dans ses propres identifiants… » – Un développeur anonyme (qui a sans doute trop fait de resets de mots de passe).

Si vous pensiez qu’un solo-développeur africain pouvait difficilement secouer la planète tech, préparez-vous à changer d’avis plus vite qu’un internaute ne clique sur “mot de passe oublié”. Bereket Engida, un autodidacte éthiopien, s’est discrètement imposé comme le chef d’orchestre de la prochaine révolution dans l’authentification : Better Auth. Ce framework open source, c’est le coup de coffre (fort) dont rêvaient les développeurs du monde entier, assez pour attirer 5 millions de dollars de la part de VIP du financement comme Y Combinator et Peak XV.

C’est dans sa chambre d’Addis-Abeba, avant même de poser un pied aux États-Unis, que Bereket a codé Better Auth. Un vrai « from scratch » dont tous les développeurs raffoleraient (et qui ferait pâlir un chef pâtissier). Il a commencé à coder suite à un refus d’aide – quoi de mieux pour booster la créativité qu’un brin de frustration ? Rapidement, ses diverses expériences lui révèlent LE problème : côté authentification, c’est souvent double tour, triple galère. Entre solutions fermées, chères ou trop rigides (coucou Auth0 et Firebase), il fallait réécrire la même roue – et prier pour que les codes ne se coincent pas.

Après avoir passé deux semaines à bricoler une fonction d’organisation absente des solutions existantes, Bereket s’est dit qu’il y avait peut-être mieux à faire que de ressasser les mêmes bugs. Résultat : il s’est lancé dans la création d’un framework TypeScript où jusqu’aux fonctionnalités les plus avancées tiennent en deux ou trois lignes de code. Une simplicité qui fait mouche, comme un mot de passe “123456” (mais en bien plus sécurisé, rassurez-vous !).

La meilleure innovation, c’est celle qu’on crée parce qu’on refuse d’accepter que ça doive être si compliqué.

En six mois et quelques lignes de codes magiques, Better Auth s’impose sur GitHub : des milliers d’étoiles, une communauté en folie sur Discord, et plus de 150 000 téléchargements hebdomadaires — tout ça sans même l’appui d’une horde d’ingénieurs ni de bureaux flashy en Silicone Valley ! Si les développeurs plébiscitent la solution, c’est parce qu’elle leur remet la main sur les données utilisateur : tout reste dans leur propre base, pas dans le nuage d’un prestataire lointain (et parfois flou sur la sécurité).

L’outil a même trouvé un écho inattendu chez les startups d’IA, qui ont besoin d’authentification ultra personnalisée et de sécurité béton. La malice dans l’histoire ? C’est le tout premier investissement direct de Peak XV chez un fondateur africain, preuve que le code n’a pas de frontières – ni de fuseaux horaires.

Mais Bereket ne compte pas s’arrêter là. Si Better Auth restera open source et gratuit pour l’instant, il prépare déjà une version “pro”, histoire de satisfaire les entreprises (et, soyons honnêtes, de faire tourner la boutique sans avoir à hacker une tirelire). Il rêve aussi d’élargir sa petite équipe pour garder l’esprit communautaire sans finir enseveli sous la tech-support.

Au final, Better Auth n’est pas seulement une réponse technique géniale : c’est un symbole. Une démonstration que les talents africains n’ont rien d’impossible — et que les mots de passe du succès sont parfois forgés très loin des sentiers battus. Après tout, pour Bereket, la seule faille critique, c’est de penser trop petit… et ça, ce n’est pas (auth)orisable !

Source : Techcrunch

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