a waterfall in a cave

Credits image : Jannic Böhme / Unsplash

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Mars a-t-elle vraiment totalement tourné la page de son passé humide ?

La NASA aurait-elle enfin trouvé la clé pour comprendre à quel moment Mars est devenue cette planète aride et froide qui nous intrigue tant ? C’est la question brûlante qui hante aujourd’hui les chercheurs depuis la découverte récente réalisée par le rover Curiosity sur le sol martien.

Après un long périple sur la surface de la planète rouge, le robot de la taille d’une Mini Cooper est arrivé dans une étrange région baptisée « boxwork », caractérisée par un réseau singulier de crêtes sur plusieurs kilomètres. Depuis l’orbite, ce motif géométrique intriguait déjà les scientifiques. Mais était-ce réellement le vestige du dernier souffle aquatique de la planète, comme certains l’avaient longtemps supposé ?

Curiosity a bouleversé ces hypothèses avec une révélation inattendue : la présence massive de veines de sulfate de calcium, un minéral salé, là où il n’aurait pas dû subsister aux dires des modèles précédents. Comment se fait-il qu’on retrouve ce témoin d’une infiltration d’eau récente dans une strate censée appartenir à l’ère la plus sèche de Mars ? L’équipe scientifique, prise de court par cette découverte, s’interroge désormais sur la véritable durée de l’histoire aquatique de Mars et sur la stabilité du sous-sol martien, longtemps après l’évaporation supposée de ses rivières et de ses lacs.

Et si la planète rouge n’avait jamais vraiment tourné la page de son passé humide ?

Pour éclaircir ce nouveau mystère, le rover a entamé ce mois-ci le forage d’un échantillon baptisé « Altadena », dans le but d’analyser précisément la composition des boxwork. S’agit-il de reliques d’une vie unicellulaire disparue, ou simplement des cicatrices d’un passé aquatique plus long que prévu ? Chaque forage, chaque échantillon, est une pièce de ce puzzle que les scientifiques tentent d’assembler. Les prochains mois s’annoncent riches en surprises alors que Curiosity multipliera les forages sur d’autres crêtes à proximité.

Ce qui rend la recherche encore plus fascinante, c’est que les formations naturelles observées rappellent les paysages ultra-secs et salés de la région du Salar d’Uyuni en Bolivie, un clin d’œil à la façon dont des écosystèmes extrêmes ont pu prospérer sur Terre. Est-ce un hasard, ou un précieux indice sur la capacité de la vie à résister dans des environnements hostiles ?

Au fil de ses années d’exploration dans le cratère Gale, Curiosity a patiemment remonté les strates du temps martien, lisant la roche comme un livre ouvert sur des milliards d’années. Mais ce chapitre, que l’on croyait sec et stérile, semble maintenant receler des traces d’humidité bien plus tardives, bouleversant l’idée que Mars ait tourné la page de l’habitabilité il y a des éons.

Quel sera le prochain rebondissement dans cette enquête martienne ? Les nouveaux échantillons pourraient-ils nous rapprocher d’une preuve de vie passée sur Mars, ou, au contraire, complexifier encore davantage le récit de son histoire aquatique ? Le suspense reste entier.

Source : Mashable

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