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Credits image : Philippa Rose-Tite / Unsplash

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Méninges & Millions : l’IA fait son marché… gris

« Là où il y a du gâchis, il y a souvent un gros chèque derrière. » Combien de boss de la tech rêvent d’imprimer cette phrase sur un mug en éditon collector ? Si l’on en croit l’ambiance mouvementée entre Meta et OpenAI, ce mug serait déjà en rupture de stock. Depuis quelques jours, le monde de l’IA s’agite : Meta, le géant formerly known as Facebook, fait les yeux doux (et les chèques dodus) aux chercheurs vedettes d’OpenAI. Résultat : du rififi chez le leader de ChatGPT, et une équipe de direction qui doit sortir les extincteurs… et peut-être un peu de tape sur l’épaule.

Aujourd’hui, Mark Chen, le Chief Research Officer d’OpenAI, semble avoir perdu plus que son calme. Dans un mémo Slack intercepté par Wired (parce que tout finit toujours par fuiter, même les frites du vendredi), Chen avoue ressentir « comme si quelqu’un était entré chez nous pour voler un truc ». À croire que chez OpenAI, la sécurité, ce n’est pas qu’un problème de cybersécurité ! Entre “Meta” qui attire les scientifiques et “OpenAI” qui accumule les nœuds au cerveau, on serait presque tenté de demander à Midjourney d’illustrer la scène en style telenovela.

Face à cette hémorragie de cerveaux, OpenAI ne se tourne pas les pouces. Non, non, la direction, Sam Altman (le boss) en tête, a activé le mode « garde rapprochée ». Rendez-vous en nocturne, discussions sur Zoom à trois heures du matin, recalibrage des salaires, brainstorming sur les « façons créatives » de retenir les talents… Bref, on dirait un hackathon de la dernière chance où le grand prix serait un CDI (et beaucoup d’options d’achat d’actions).

L’argent ne fait pas le bonheur, mais il attire sûrement les algorithmes… et les chercheurs.

Dans les couloirs de la Silicon Valley, les rumeurs vont bon train : pas moins de huit chercheurs auraient troqué leur badge OpenAI pour un hoodie Meta en une petite semaine. Sam Altman, lui, se plaint que Meta sort la planche à billets avec des « bonus de signature à 100 millions de dollars ». La réaction ? Meta tempère : ce n’est pas tout à fait la pluie de dollars décrite par les tabloïds… Mais pourquoi offrir juste un gâteau quand on peut mettre la cerise ET la crème ?

Pour l’instant, pas de boule de cristal pour nous prédire qui prendra la couronne du recrutement IA. Ce qui est sûr, c’est que ces promesses mirobolantes et ces recrutements surprise rappellent que dans la tech, ce n’est jamais vraiment la boîte qui gagne, c’est l’équipe qui la fait tourner. Derrière les algorithmes, beaucoup d’humains… parfois en train de négocier une augmentation.

Alors, la guerre des talents va-t-elle finir en open bar ou en open burn-out ? Entre le bluff des bonus et la comédie musicale du mercato, une chose est sûre : l’IA n’a pas fini de faire parler d’elle… à défaut de parler d’argent ailleurs que sur les fiches de paye.

Car au final, Meta et OpenAI jouent à celui qui aura “le plus grand nombre de cerveaux sur la photo de groupe”, mais attention : à force de tirer sur la corde, elle finit toujours par se rebrancher ailleurs… sur LinkedIn.

Source : Techcrunch

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