« Si tu veux décrocher la lune, commence par regarder où elle se trouve ce soir ! » Ça tombe bien, on va justement lever le nez ensemble pour percer les mystères – et les blagues – de notre satellite préféré, qui met décidément beaucoup d’énergie à changer de visage tous les mois (pas comme tonton Bernard).
Ce 30 juin, préparez-vous à observer le ciel avec vos yeux d’enfant ou, pour les plus équipés, vos jumelles, car la Lune s’habille ce soir de sa plus belle croissante (lunaire, hélas, pas au beurre). Selon la NASA, elle affiche fièrement son Waxing Crescent phase, autrement dit le croissant naissant, avec 29% de sa surface éclaboussée de lumière – et aucune miette sur la nappe.
C’est donc le cinquième jour du cycle lunaire (le « marée du mois », version cosmique), et la Lune expose deux grands classiques géologiques à découvrir sans forcer la rétine : le Mare Crisium, alias la « Mer des Crises » (à éviter pendant les réunions du lundi matin), qui occupe 282 000 km², et le Mare Fecunditatis, la « Mer de la Fécondité », où une sonde a prélevé des échantillons en 1970, bien avant que cela soit à la mode sur TikTok.
La Lune n’a pas fini de nous en faire voir de toutes les phases !
Mais les curieux équipés d’un télescope auront droit à un bonus : le cratère Endymion, vaste comme un TER entre Paris et Dijon (environ 125 km, soit 78 miles, pour ceux qui aiment les conversions). Sa particularité ? Un fond sombre et plat, typique du « je-m’assois-sur-un-lava-lounge ».
Si vous vous demandez quand la Lune sera pleine à craquer (non, il ne s’agit pas d’une soirée raclette), il faudra patienter jusqu’au 10 juillet prochain. Pour celle de juin, il était déjà trop tard, elle a tout donné lors de la nuit du 11. Comme quoi, la Lune ne fait jamais les mêmes heures supp’ que nous.
Mais revenons à la magie du cycle lunaire, cette mécanique parfaite qui fait que la Lune alterne entre plein, vide, moitié et autres déclinaisons. Tous les 29,5 jours, comme un calendrier de l’Avent qui se mangerait à l’envers, la Lune passe par huit étapes – de la nouvelle lune qui joue la timide au croissant mince qui annonce la fin du bal. Et pour ceux qui galèrent à retenir l’ordre : tout cela dépend simplement de la façon dont la lumière du Soleil éclaire notre satellite en orbite.
Alors, ce soir, où que vous soyez, n’oubliez pas de saluer la Lune de juin et ses “mers” pleines de crises… et de fertilité. Après tout, dans le ciel comme dans la vie, il y a toujours une phase où tout s’illumine. Mais attention : sous ses airs lunaires, la Lune n’a rien d’un fromage… inutile d’essayer de la croquer !
Source : Mashable