« Hollywood, c’est un peu comme une batterie de cuisine : il faut beaucoup de casseroles avant de sortir un chef-d’œuvre. » Chez Apple, on a parfois l’habitude de brûler les étapes… mais cette fois, la pomme croque le jackpot avec son dernier film. Oui, vous avez deviné, Brad Pitt en combinaison de Formule 1, c’était l’accélération qu’il leur fallait !
Apple Original Films, la filiale ciné qui jusqu’ici carburait aux petits succès tièdes, peut enfin bomber le torse : F1 the Movie explose le compteur lors de son premier week-end, avec 144 millions de dollars récoltés à l’international (dont 55,6 millions rien qu’aux États-Unis). Un bolide qui laisse sur place les prétendants du moment comme « How to Train Your Dragon » version live-action, ou encore « 28 Years Later ». Brad Pitt, ou peut-être juste Brad-piteuse performance des autres ?
Côté scénario, rien de révolutionnaire sous le capot. Sonny Hayes, incarné par Pitt, joue les mentors au chevet d’un jeune prodige des circuits de F1. Un pitch classique, certes, mais qu’Apple a décidé d’arroser comme jamais, avec un budget au nitrile flirtant avec les 300 millions de dollars (à la production ET au marketing, s’il vous plaît !). Un pari risqué, surtout après les départs poussifs — pour ne pas dire en roue libre — de « Argylle » et « Fly Me to the Moon ».
La vraie pole position d’Apple ? Prendre (enfin) le bon virage au cinéma !
Avec ce succès, le géant californien signe non seulement son meilleur départ, mais en prime, une bouffée d’oxygène bien méritée pour son studio. C’est la preuve, une fois de plus, que dans le cinéma comme en F1, il suffit d’une bonne accélération pour remonter la grille — et retrouver le sourire après quelques tours de circuit tristement anecdotiques. On murmure déjà que la machine pourrait continuer sur sa lancée…
Mais attention aux fausses notes : si l’accueil du film démarre en pole position, quelques utilisateurs d’iPhone ont lâché le volant après avoir découvert une pub intrusive pour le film… directement insérée dans leur application Wallet ! Niveau expérience utilisateur, on repassera. Apple nous avait habitués à mieux qu’un pop-up façon distributeur d’échantillons dans une station-service !
Finalement, cette histoire nous rappelle que, chez Apple comme sur la piste, il faut savoir freiner à temps. Si le succès en salle est indéniable, la publicité invasive, elle, fait grincer quelques dents… et pas seulement celles des cinéphiles ! Qui dit que la pomme ne peut pas, en même temps, faire du cinéma ET presser un peu ses clients ?
En conclusion, on tire notre chapeau — ou plutôt notre casque — à Apple, qui a su montrer qu’avec Brad Pitt au volant, on peut vraiment faire un carton. Mais la prochaine fois, les pubs dans le Wallet, on les laisse sur le bas-côté, OK ? Sinon, c’est la panne… d’enthousiasme.
Source : Engadget