« La politique, c’est comme TikTok : il y a toujours un twist qu’on n’avait pas vu venir ! »
Vous pensiez que l’histoire entre Donald Trump et TikTok était terminée avec la saison 1 ? Détrompez-vous ! Dans le nouvel épisode de ce feuilleton à rebondissements, le chef d’État américain sort sa carte mystère : « Nous avons trouvé un acheteur pour TikTok », lance-t-il, tout sourire, lors d’une interview sur Fox News avec Maria Bartiromo. Mais qui est l’heureux élu ? Mystère et boule de gomme ! Aux dernières nouvelles, il s’agirait d’un « groupe de gens très riches », à révéler « d’ici deux semaines ». Imaginez notre impatience de découvrir si c’est le retour d’Elon Musk, l’apparition de Bill Gates ou un reboot inattendu des Backstreet Boys.
Mais pourquoi tout ce tintamarre autour d’une application de partage de vidéos et de chorégraphies approximatives, me direz-vous ? Spoiler alert : tout part d’une histoire vieille comme le monde (ou presque) — la géopolitique et la sécurité nationale. C’est en janvier, juste après sa réélection, que Trump avait dégainé son décret pour prolonger la vie de TikTok sur le territoire américain, suivie d’une série de prolongations : 75 jours par-ci, 90 jours par-là, bref de quoi faire pâlir n’importe quel feuilleton à rallonge. Pour le président, « pas de quoi en faire tout un plat », mais pour les 170 millions d’utilisateurs américains mordus de TikTok, l’incertitude plane comme un filtre vintage mal réglé.
Le vrai sujet de fond, loin des bêtes chorégraphies, concerne la maison-mère de TikTok, la société chinoise ByteDance, sommée de vendre ou de plier bagage sous la menace du grand méchant Ban. Oui, car derrière les filtres à licornes et les tutos cuisine, il y a de sacrées questions, notamment sur la vie privée et la sécurité des données. À croire que TikTok, c’est un peu le coffre-fort dont tout le monde se méfie, mais dont personne ne veut jeter la clé.
La politique américaine et TikTok : c’est tout sauf du scrolling tranquille !
Ce qu’on oublie souvent, c’est que les suspicions, entre États-Unis et Chine, dépassent le simple cadre de l’application. Pas sûr que la résolution prochaine du suspense lève toutes les craintes, ni qu’un repreneur américain transforme soudain TikTok en land of the free. Et puis, dans ce jeu de poker où bluff et annonces cryptiques sont monnaie courante, qui peut vraiment deviner le gagnant ?
En attendant le grand reveal du mystérieux groupe de « très riches », la saga TikTok prouve que sur Internet, comme en politique, rien n’est jamais aussi simple qu’une vidéo virale de chatons. Morale de l’histoire : la seule chose que l’on peut partager librement, ce sont les punitions… et les jeux de mots !
Alors, que vous soyez team #ForYouPage ou nostalgique de Vine, retenez cette leçon : mieux vaut danser avec les tendances que de se faire bannir sur un malentendu.
Source : Engadget