« L’amour, l’amour, l’amour… et une pincée d’IA, ça fait un Lovable cocktail !» Quand il s’agit de la start-up suédoise Lovable, on aurait du mal à faire plus « agréable » façon d’attaquer la scène mondiale du code généré par intelligence artificielle. Selon le Financial Times, la star montante du vibe-coding (oui, ça existe !) prépare une levée de fonds qui sent la romance financière : plus de 150 millions de dollars, pour une valorisation flirtant avec les 2 milliards. Même Cupidon aurait du mal à décocher une telle flèche.
À peine sortie des langes (fondée en 2023), la société suédoise s’est déjà offert une jolie tournée de levées : 15 millions de dollars en février dernier, menée par Creandum – qualifiée « pré-Series A » (mais à ce niveau-là, on hésite à inventer l’alphabet Lovable). Désormais, c’est Accel qui prend la main, accompagné de Creandum et 20VC. Autrement dit, ça sent le tapis rouge pour la croissance accélérée, pas la berceuse de startup en mode bootstrapping timide.
Lovable, c’est quoi au juste ? Le Tinder du développement d’appli ? Un clone de Cupidon codant vos sites web à la volée ? Un peu des deux, mais surtout du muscle IA : à partir d’un simple texte, l’algorithme vous façonne une app web de A à Z, interface comprise (React au menu, SVP), reliée à une base de données type Supabase. Et tout ça pour des tarifs qui ne font pas saigner votre carte bleue : à partir de 25 $ mensuels… ou comment générer 29 000 lignes de code pour quelques billets, selon un utilisateur ravi sur Reddit.
Lovable surfe sur la vague IA en prouvant que coder vite, ce n’est pas toujours coder mal – surtout quand Cupidon s’en mêle.
En mai, le fondateur Anton Osika a fièrement annoncé sur X (anciennement Twitter, eh oui, faut suivre) : 50 millions de dollars de revenus annuels récurrents en six mois. On a vu des croissants lever moins vite que ça… La start-up repousse aujourd’hui l’automatisation à coups d’agents IA : en beta, un nouvel assistant qui débugge et modifie le code à la volée – évidemment, le prix grimpe en fonction du nombre de tâches confiées. Payez plus, codez moins : c’est l’ère du crédit IA, où chaque clic devient un mini-Karaoké de transactions entre Lovable et les fournisseurs de modèles comme OpenAI ou Anthropic.
Forcément, ce genre d’innovation séduit les investisseurs, qui voient dans ce modèle variable la recette idéale pour faire fructifier leur mise (en gardant tout de même un œil sur l’addition, sous peine de finir avec la note salée d’un Uber Eats mal anticipé). Lovable, Accel ou 20VC n’ont pas commenté, préférant peut-être chuchoter doux mots à leurs tableurs Excel plutôt qu’aux journalistes.
Alors, Lovable, simple crush passager ou relation sérieuse avec le succès ? Difficile à dire. Mais à coup sûr, l’entreprise suédoise montre que parfois, derrière les chiffres impressionnants et les communiqués de presse sucrés, il y a une sacrée dose de variables – dans tous les sens du terme.
En tout cas, si vous rêviez de tomber amoureux… du code sans coder, Lovable pourrait bien être votre date parfait. Qui a dit que l’amour et les lignes de commande ne faisaient pas bon ménage ? Amour-propre ou code d’honneur : Lovable, lui, a choisi de compiler les deux. Et entre nous, pendant que d’autres galèrent en ligne, eux s’offrent déjà la bague : une valorisation à 2 milliards, ça vaut bien une déclaration… d’impôts.
Source : Techcrunch