« Techniquement, on n’a jamais vu une machine faire de pause-café. Dommage, elles en auraient bien besoin avec toutes ces régulations ! »
Ce vendredi, la Commission européenne a sifflé la fin de la récré pour les géants mondiaux de la tech. Malgré une pétition signée par plus de 100 entreprises, de Google à Meta, en passant par les étoilantes Mistral AI et ASML, l’UE a répondu : “Pas question de repousser notre loi sur l’intelligence artificielle !” Comme quoi, même l’IA ne peut pas négocier avec les Europas.
Les entreprises tech, un brin inquiètes que leur boîte à joujoux soit bientôt sous surveillance, s’étaient mobilisées pour retarder l’entrée en vigueur de l’AI Act. Leur argument ? “Pas le temps, chef ! L’Europe pourrait perdre dans la course folle de l’IA mondiale…” Mais la bureaucratie européenne, elle, préfère avancer au pas cadencé, quitte à se faire traiter de tortue par les lièvres de la Silicon Valley.
L’Union européenne ne plaisante pas : pour elle, la pause c’est pour le déjeuner, pas pour les règlements.
Thomas Regnier, porte-parole de la Commission, a donc voulu être aussi clair qu’une douleur d’algorithme : “Il n’y aura ni reset, ni bouton snooze, ni joker. Le chrono tourne et le calendrier ne bougera pas d’un octet.” Voilà au moins un message qui ne passe pas par l’IA générative…
Côté contenu, ce fameux AI Act classe les usages de l’IA comme un jeu de société à risques : certains comportements sont tout bonnement interdits — manipulation cognitive ou notation sociale, exit ! D’autres scénarios, jugés à “haut risque” (comme la reconnaissance faciale ou l’IA qui décide de votre futur job) sont surveillés comme le lait sur le feu : il faudra montrer patte blanche à chaque update.
Mais que les chatbots, marabouts virtuels et autres assistances automatisées se rassurent : eux, ils tombent dans la catégorie “risque limité”. Traduction : un peu de transparence, mais pas la camisole. Bref, tout le monde aura droit à sa petite ligne dans le grand registre européen de l’IA.
Les lois se déploient à la façon d’une mise à jour Windows : progressivement, jusqu’à leur activation complète annoncée pour l’été 2026. D’ici là, que les IA profitent : ce sera bientôt « mise en conformité ou rien » dans l’Union européenne. Quant aux plaintes des géants, il paraît que l’algorithme papal a déjà statué… sur « pas de suspens ! »
Alors à vos configurations : dans l’UE, l’intelligence artificielle n’a décidément pas le droit… au bug d’agenda !
Source : Techcrunch