« L’argent ne dort jamais ». Mais pour les équipes financières embourbées entre des taux d’intérêt élevés et des pressions financières croissantes, une petite sieste leur ferait le plus grand bien. Heureusement, quelques startups, telles que Panax, l’israélienne de deux ans d’âge, viennent à la rescousse avec des oreillers emplis de technologie et d’intelligence artificielle. Ah ! Et n’oublions pas, avec un financement flambant neuf de 10 millions de dollars en série A dans leur besace.
Panax, en chasseur de trésorerie aguerri, ne se contente pas de pointer du doigt où l’argent devrait dormir ; elle entend réveiller les processus assoupis de gestion de trésorerie pour les moyennes et grandes entreprises des secteurs aussi excitants que la manufacture, la logistique et l’immobilier. Un domaine où les grands comptoirs de trésorerie traditionnels ne s’aventurent pas toujours.
Sans rime ni raison, certaines entreprises semblent parfois gérer leur trésorerie comme on joue à la marelle, en sautillant d’une case à l’autre au gré du vent. Panax propose une approche moins folklorique, visant à clarifier ce brouillard avec des dashboards intelligents et surtout, un peu de magie IA pour prévoir et optimiser les flux de trésorerie.
Comme dans le bon vieux temps, Panax compte faire du management de trésorerie un conte de fées moderne pour les entreprises.
Et il semblerait que cette potion magique concoctée par Panax commence à séduire ses premiers adeptes. Parmi eux, des compagnies faisant la pluie et le beau temps dans le secteur de la beauté, qui voient dans l’automatisation de la gestion de trésorerie un véritable graal pour économiser temps et argent.
Grâce à son dernier tour de financement portant sa cagnotte à 15,5 millions de dollars, Panax peut désormais rêver plus grand, envisager de conquérir de nouveaux marchés et peaufiner sa baguette magique IA. Avec suffisamment de données sous le coude, les possibilités semblent infinies pour simplifier la vie des équipes financières.
Certaines représentations cinématographiques nous ont appris à craindre l’IA, à l’imaginer comme un être froid et calculateur prenant le pouvoir sur l’humanité. Chez Panax, l’IA est plutôt envisagée comme un aimable assistant, prêt à détecter les opportunités et alerter les équipes financières avant que le ciel financier ne leur tombe sur la tête.
Panax n’en reste pas moins un joueur parmi d’autres sur le grand échiquier de la gestion de trésorerie. Mais avec ses solutions taillées sur mesure pour les entreprises aux besoins complexes et internationaux, elle compte bien faire échec et mat à la concurrence. D’ailleurs, au delà de sa plateforme, son modèle SaaS promise d’optimiser le change et d’ouvrir les portes à d’autres revenus.
Que ce soit dans les arènes de la finance ou sur les pistes d’escrime, Panax et sa CEO, Noam Mills, une ancienne escrimeuse olympique, prouvent que la clé du succès réside dans l’art de maîtriser son terrain, anticiper les coups de l’adversaire et, surtout, travailler en équipe.
Source : Techcrunch
