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Credits image : Dan Nelson / Unsplash

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ACLU vs DOGE : Morsures sur la transparence

« Si tu ne veux pas que ton chat fouille dans tes affaires, ne laisse pas la boîte ouverte. » Mais que faire quand la boîte appartient à l’État et que tout le monde veut jeter un œil, à commencer par les fameux chiens de garde ? C’est le défi piquant que vient de lancer l’ACLU (American Civil Liberties Union), championne américaine des droits civiques, aux mystérieux inspecteurs du DOGE : Le « Department of Government Efficiency », un groupe au nom qui sent la promesse mais dont les méthodes intriguent pas mal de monde.

Soupçonnant DOGE d’avoir sifflé un peu plus loin que la ligne en fouinant dans les bases de données fédérales, l’ACLU n’y est pas allée par quatre chemins. Armée de la très sérieuse loi FOIA (Freedom of Information Act), elle veut savoir si des informations ultrasensibles — finances, santé, dossiers persos — n’auraient pas été caressées par des mains indiscrètes. Et, histoire d’ajouter une pincée de sel, si des IA tapies dans l’ombre n’auraient pas joué au profiler gouvernemental.

Mais, surprise ! Entre dédain administratif et grande muette, la Social Security Administration a prétexté la lenteur réglementaire, tandis que le Département des Anciens Combattants a opté pour la technique de l’autruche : aucune réponse, ni positive, ni négative, juste le bruit du vent sous les plumes. Pour Nathan Freed Wessler, boss en technologie à l’ACLU, le message est punchy : pas question de laisser l’État esquiver la transparence, surtout lorsqu’il s’agit de la vie privée de millions de personnes, seniors et vétérans inclus.

Le secret bureaucratique, c’est bien, mais la confiance citoyenne, c’est mieux.

Alors, le DOGE, fidèle toutou ou renard dans le poulailler ? Mené par un certain Elon Musk — qui, apparemment, ne sait pas résister à la tentation d’une bonne rationalisation fédérale — ce groupe a déjà été accusé de tailler la taille des agences, y compris celles qui contrôlent… les affaires de Musk lui-même ! On est jamais mieux servi que par soi-même, paraît-il. Les tentatives de contourner des jugements, la multiplication des procès, et les rumeurs d’accès sauvage à de précieuses données n’arrangent rien à l’ambiance.

Face à ce feuilleton, difficile de savoir si DOGE veut sincèrement plus d’efficacité ou juste plus de facilités, quitte à balader quelques principes au passage. Peut-on vraiment surveiller son propre gardien ? Surtout quand celui-ci bosse pour un patron habitué à jouer au chat et à la souris avec les limites ?

En attendant que la lumière soit faite sur les accès discutables et le potentiel usage de l’IA fédérale, une chose est sûre : aux États-Unis, l’open data est parfois bien plus fermé qu’on ne voudrait le croire. Affaire à suivre… et à surveiller comme le lait sur le feu.

Si DOGE voulait vraiment améliorer l’efficacité, on espère au moins qu’ils n’ont pas utilisé ChatGPT pour rédiger le rapport !

Source : Engadget

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