MacBook Pro turned-on

Credits image : Michael Geiger / Unsplash

Réseaux sociauxSmartphonesTechnologie
0

Espionnage : WhatsApp tape dans le « Pegasus »… et gagne le gros lot !

« Les espions aiment la discrétion, mais quand ils sont pris la main dans le sac, ils devraient peut-être envoyer… un message chiffré d’excuse ! »

Dans l’univers de la tech, l’histoire récente qui agite le monde du smartphone a tout d’un film d’espionnage à la sauce Silicon Valley : WhatsApp, la messagerie verte favorite des familles et des groupes d’apéro, vient de remporter un procès fleuve contre le fameux NSO Group, une entreprise discrètement célèbre pour son redoutable logiciel espion Pegasus. Résultat du match juridique ? Plus de 167 millions de dollars de dommages et intérêts versés par NSO à Meta, qui exploite WhatsApp. Oui, on parle bien ici de dommages… et d’espions !

Rappelons rapidement les épisodes précédents : en 2019, WhatsApp découvre que plus de 1 400 utilisateurs ont été visés via une faille digne d’un mauvais James Bond : une simple fausse sonnerie audio et, hop, Pegasus s’incruste dans votre téléphone, ni vu ni connu, sans même que vous ayez cliqué sur quoi que ce soit. Pratique pour avoir la paix… moins pour avoir la vie privée.

Cette guerre de l’ombre a révélé qu’il ne faut jamais se fier aux apparences, surtout quand l’ombre vient du même immeuble qu’Apple.

Au fil du procès, le tribunal a eu le droit à un joli déballage : on a appris, par exemple, que NSO Group avait « débranché » dix clients gouvernementaux qui jouaient un peu trop avec Pegasus, et que les clients dudit spyware étaient aussi variés que la playlist télé d’un hacker : Mexique, Arabie Saoudite, Ouzbékistan… Un vrai tour du monde du cyber-espionnage Expo 2025.

Parmi les moments savoureux du procès, on savoure l’ironie : les bureaux de NSO Group ont pignon sur rue dans le même gratte-ciel israélien qu’Apple – vous imaginez le malaise à l’ascenseur entre ceux qui créent l’iPhone et ceux qui trouvent les failles de l’iPhone ? Mais l’affaire ne s’arrête pas là : NSO a confirmé avoir visé, pour le FBI, un numéro américain (ce qui était pourtant « impossible » selon eux…). Résultat du test : le FBI a préféré passer son tour, sans doute trop occupé à mettre à jour ses propres Windows XP.

Et pendant qu’on pensait NSO calmé par la plainte WhatsApp, surprise : le code du projet « Erised » (oui oui, comme dans Harry Potter, miroir et tout le tralala), a continué à faire des siennes jusqu’en mai 2020, bien après le début du procès. Chez NSO, on ne semble pas superstitieux : procès en cours, mais l’espionnage, lui, jamais à court de versions « paradis » ( Eden, Heaven, Erised – sentez la poésie ?).

Au final, ce procès illustre une vérité éternelle : derrière chaque téléphone bien rangé dans une poche se cache potentiellement un duo improbable entre la tech et l’espionnage — et, parfois, les meilleurs espions partagent un ascenseur avec le SAV d’Apple. Mais entre cieux, jardins d’Eden et espionnage de salon, une chose est sûre : le conflit cybernétique entre apps et logiciels espions n’est pas près de raccrocher… ni même de décrocher.

Après tout ça, WhatsApp l’a bien mérité, non ? Franchement, qui aurait cru qu’un simple coup de fil pourrait coûter aussi cher… Sauf peut-être la facturation d’un opérateur français.

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.