« Attention, on tourne ! » Ou plutôt, on décolle… direction l’internet immersif, là où VUZ veut transformer nos écrans plats en portails sensoriels et nos visions du futur en panoramas dignes de blockbusters. Entrez dans le monde de VUZ, la startup qui veut vous emmener sur les tapis rouges du monde entier — sans quitter vos pantoufles ni renverser votre lait chocolaté.
If vous pensiez que seuls les influenceurs Insta prenaient la grosse tête, détrompez-vous : même la très sérieuse International Finance Corporation (IFC) — habituellement plus intéressée par la logistique que par les selfies VR — s’invite à la fête avec un billet de 12 millions de dollars pour VUZ. Cette levée de fonds pré-Series C réunit aussi des fonds régionaux, d’imposantes familles saoudiennes et un soupçon de capital-risque bien aiguisé. On se croirait à la Fashion Week, mais en version tableau Excel !
Derrière cette avalanche de dollars, l’ambition est claire : prendre d’assaut les marchés émergents (pensez Égypte, Nigéria, Kenya…) tout en consolidant sa présence au Moyen-Orient, dans l’Asie, et aux États-Unis. Oubliez TikTok et YouTube qui aspirent tout sur leur passage ; VUZ compte bien remixer la fête. Ici, le contenu ne se regarde pas… il se vit. Depuis une application mobile, un site web, ou votre casque de VR dernier cri, vous voilà propulsé dans les gradins en 360°, à la cérémonie des Grammys ou au bord du ring pour une baston de la Professional Fighters League. Si après ça, votre salon vous semble petit, c’est qu’il est temps de ranger la vaisselle.
Là où les écrans s’arrêtent, VUZ commence… pour transformer les spectateurs en explorateurs numériques.
Mais le monde du streaming, ce n’est pas que paillettes et pixels : alors que la croissance plafonne dans les marchés développés, les jeunes générations africaines ou indonésiennes raffolent encore plus du contenu vidéo. VUZ le sent bien et surfe sur la vague à coups de deals exclusifs (merci La Liga et ses footballeurs bien coiffés), 100 créateurs fidèles dans la poche, et pas loin de 15 millions d’utilisateurs dispersés sur quatre continents. Pas mal pour un challenger qui faisait encore 10 millions en 2022 !
Côté business, la stratégie de VUZ a bien changé : moins de gratuité, plus de premium, des abonnements, et — astuce de génie façon Uber — un réseau de créateurs freelances équipés et motivés, où chacun tourne ses propres images immersives. Plus besoin d’une armée de techniciens : un smartphone (ou la caméra VUZ), une bonne connexion, et hop, place au show. La boîte annonce même avoir doublé ses revenus, augmenté sa marge brute, et affiché l’EBITDA dans le vert en 2024, de quoi faire pâlir d’envie vos influenceurs préférés.
Mais attention, VUZ ne réussira pas seul : convaincre les créateurs de délaisser TikTok pour monétiser leurs talents ici, capter l’intérêt d’un public parfois blasé par les effets spéciaux… C’est le prochain challenge, surtout au pays des licornes digitales (les US) où la concurrence est rude. Pour l’instant, c’est en localisant, en s’associant à plus de 40 opérateurs télécoms et en proposant des ventes live (idéal pour écouler rouges à lèvres et sneaker collectors en direct) que VUZ espère faire la différence.
Reste que la start-up ne manque pas d’ambition : des bureaux qui poussent du Moyen-Orient à l’Inde, des créateurs formés sur place et des solutions pour toutes les tailles d’écran… Si VUZ tient ses promesses, il se pourrait bien que la prochaine vague du streaming mondial vienne de Riyad plutôt que de San Francisco. Un conseil : gardez vos lunettes 360° à portée de main… Il se pourrait que votre prochain binge-watching devienne carrément un « binge-voyage ».
Ah, les miracles de la tech immersive. Finalement, qui aurait cru qu’un simple tour sur VUZ suffirait à réconcilier ceux qui préfèrent le stade aux séries ? Il y a décidément plus d’un tour dans leur casque !
Source : Techcrunch