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Credits image : Ashley Baxter / Unsplash

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La fermeture de Pocket : simple fin d’une époque ou révolution de nos habitudes numériques ?

La disparition de Pocket va-t-elle bousculer nos habitudes de lecture en ligne ? Quand Mozilla annonce, en mai 2025, la fermeture du célèbre service Pocket, c’est tout un pan de la lecture numérique qui tremble. Pourquoi ce choix soudain, alors que Pocket réunissait encore des millions d’adeptes ? L’évolution du web et l’apparition de nouvelles tendances de consommation de contenus seraient-elles venues à bout de ce pionnier du « read-it-later » ?

La firme de la fondation Mozilla avance que le paysage de la navigation web se transforme rapidement. Les internautes n’auraient-ils plus besoin de mettre de côté des articles pour un « plus tard » qui n’arrive jamais ? Ou est-ce Mozilla qui préfère allouer ses ressources à d’autres projets plus porteurs ? Toujours est-il que les utilisateurs de Pocket n’ont que jusqu’au 8 octobre 2025 pour exporter leurs articles, favoris, archives, notes et surlignages. Que faire ensuite ? Où migrer toutes ces précieuses sauvegardes ?

Face à ce vide, un marché fébrile s’organise. Les alternatives se multiplient, chacune tentant de séduire les orphelins de Pocket : Matter, Instapaper, Raindrop.io, Plinky, Paperspan, Readwise Reader… Mais laquelle répondra le mieux aux nouveaux usages ? Faut-il privilégier l’intelligence artificielle, la simplicité, la gratuité ou encore l’open source ? Le choix est loin d’être évident pour des utilisateurs attachés à des années d’archives et de surlignages personnalisés.

Pocket ferme, mais la lecture différée vit une transformation profonde.

Matter, par exemple, mise sur l’IA et promet une expérience enrichie, alors qu’Instapaper joue la carte de la sobriété et de la longévité. D’autres, comme Wallabag ou Readeck, revendiquent un modèle open source pour rassurer sur la pérennité de leurs services. Des établissements plus récents, tels que Recall ou Karakeep, intègrent massivement l’IA : est-ce là l’avenir du « read-it-later », ou une simple mode qui s’essoufflera ?

Le malaise gronde pourtant chez ceux qui ne veulent pas d’abonnement ni de nouvelle prise de tête technique : comment garantir l’accès à ses articles préférés sans dépendre d’une start-up promue à disparaître dans deux ans ? La menace de la défaillance plane, l’exemple de Pocket étant un avertissement. Et si la solution résidait dans la diversité, en combinant plusieurs outils selon ses besoins ?

Au-delà des apps, c’est la question de l’organisation qui se pose : faut-il déléguer la mémoire de notre lecture à des IA, ou garder la main ? La synthèse automatique, les suggestions intelligentes, les intégrations multiples séduisent, mais ne risquons-nous pas d’y perdre l’attention que nous cherchions justement à préserver ? Sur ce point, les offres diffèrent radicalement, l’utilisateur devant faire son tri entre sécurité de la donnée, richesse fonctionnelle, compatibilité multiplateforme et… simple plaisir de lecture.

La fin de Pocket illustre une transition majeure : des outils toujours plus évolués, mais des incertitudes persistantes. Entre nostalgie d’une époque plus simple et attrait pour l’innovation, la sauvegarde d’articles en ligne devient un enjeu aussi personnel que technologique. N’est-il pas temps, finalement, de repenser notre rapport au « read-it-later » et de se demander : souhaitons-nous vraiment tout conserver, et à quel prix ?

Source : Techcrunch

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