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Credits image : Tim Mossholder / Unsplash

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Starship : les fusées, ça part toujours en live

« Pour voyager dans l’espace, il faut viser les étoiles… et parfois atterrir sur un nuage de fumée ! » Voilà comment résumer l’aventure de SpaceX et son éternel rendez-vous avec le suspense. Le dernier épisode de cette télénovela cosmique, c’est le neuvième test du Starship, qui s’est terminé, fidèle à la tradition maison, par une “désintégration rapide non planifiée” — comprendre : ça a explosé, mais c’était prévu que ça ne serait pas prévu.

Imaginez : mardi dernier, sur la rampe de lancement Starbase au Texas, la fusée Super Heavy redécollait pour une nouvelle tentative… en mode recyclage ! C’était comme une vieille casserole qu’on ressort pour la troisième fois, optimistic mais un peu cabossée. Et attention, innovation : c’était la première fois que ce booster, déjà utilisé en janvier, reprenait du service. Allait-on enfin voir SpaceX réussir à envoyer sa Starship faire bronzette dans le Golfe du Mexique, sans tenter une prise acrobatique façon baguettes de sushi géantes (« Mechazilla », si si) ?

Hélas, la romance fut de courte durée. À peine six minutes de vol et plouf : explosion du booster. Starship, elle, a continué sa promenade céleste… jusqu’au coup du “rideau fermé” : impossible d’ouvrir la soute pour larguer les satellites factices. Quelques dizaines de minutes et plusieurs vrilles plus tard, plus de contact, et le vaisseau s’est volatilisé façon boule disco dans l’océan Indien. Comme on dit, pas de bras, pas de satellites !

« Chez SpaceX, chaque explosion est une occasion d’apprendre… ou de réécrire la définition du crash-test »

Mais ne croyez pas que l’ambiance soit à la morosité au QG d’Elon Musk. Notre entrepreneur intersidéral préféré préfère voir la capsule à moitié pleine : « Le Starship a tout de même atteint sa coupure de moteurs programmée, c’est mieux que le vol précédent ! » a-t-il tweeté, l’air de rien. Pour lui, trois explosions d’affilée, c’est, eh bien, trois fois plus de données à analyser… et il annonce déjà les prochains shows spatiaux : une fusée tous les trois à quatre semaines. On n’a pas fini d’entendre parler de “désassemblages improvisés” !

Le mystère du dernier crash serait lié, pêle-mêle, à une fuite dans les réservoirs de carburant, à une porte capricieuse et, peut-être, à un trop plein d’enthousiasme. Mais SpaceX garde la tête haute : la précédente enquête (suite au test de mars) avait déjà mené à quelques ajustements du hardware pour tenter d’augmenter la fiabilité… manifestement, il faudra encore retoucher la recette du space cake.

Le message officiel restant, comme toujours, zen et pédagogique : « Avec des tests comme celui-ci, le succès vient de ce qu’on apprend » assure SpaceX sur X. La vraie réussite ici, ce n’est pas l’absence d’explosion, mais la multiplication des tentatives. On vise Mars, quitte à faire escale à chaque océan sur la route !

Oui, le chemin des étoiles est semé d’embûches (et de débris brûlants), mais chez SpaceX, chaque test est un pas — ou un bond — vers l’inconnu. Et si vous trouvez ça décourageant, rappelez-vous : pour voler, il faut parfois tout faire péter…

En bref, chez SpaceX, quand ça explose, ce n’est pas la fin du monde — c’est juste un lancement… annulé !

Source : Mashable

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