A blue and yellow airplane is on a runway

Credits image : Hermeus / Unsplash

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Ek et mat : Quand Spotify mise sur la guerre high-tech !

« La meilleure défense, c’est parfois une bonne levée de fonds ! » Si Daniel Ek, le patron de Spotify, avait besoin d’une nouvelle playlist, il pourrait l’appeler « Sons de la guerre digitale ». Entre deux brainstormings sur les algorithmes musicaux et quelques IRM dans sa start-up de la santé, ce milliardaire suédois s’est trouvé une passion, et pas des moindres : investir massivement dans la défense européenne, avec un sens du timing qui ferait rougir Nostradamus.

Dernier tube en date : 600 millions d’euros injectés dans Helsing, une pépite allemande de la guerre high-tech, propulsée en moins de quatre ans sur les podiums les plus cotés de la tech européenne. La boîte, désormais valorisée à 12 milliards d’euros (de quoi donner le tournis à n’importe quel général), illustre cette ruée vers l’armement 2.0 sur le vieux continent. On dirait qu’en Europe, les fondateurs ont troqué leur ambition de licornes contre des drones et des logiciels militaires. Hollywood ne ferait pas mieux !

Mais que fait exactement Helsing ? Oubliez les champs de bataille façon Napoléon et les militaires qui dessinent sur une carte, façon Cluedo géant : ici, on parle d’IA qui transforme les opérations sur le terrain en partie de « Call of Duty », version sans le bouton « recommencer la partie ». Helsing aspire tout ce qui émane des capteurs, radars et systèmes d’armes, puis régurgite des visualisations dignes d’Iron Man… sauf que, dans ce cas, personne ne porte d’armure rouge en latex moulant (désolé pour les fans du MCU).

La guerre, c’est (hélas) toujours la guerre… mais maintenant, elle ferait presque envie aux gamers.

À force de croquer de la data, Helsing ne s’est pas contentée de coder : l’entreprise construit désormais ses propres drones, ses mini-avions et planche sur des sous-marins autonomes qui donneraient des complexes à James Bond. On devine qu’avec de telles ambitions, la défense européenne ne va bientôt plus se résumer à des chars rouillés et des casques à pointe.

Cette ruée vers la technologie militaire a, bien entendu, ses justifications géopolitiques : depuis que certains voisins appuient un peu trop sur la gâchette (bonjour la Russie), l’Europe se réveille tardivement face à sa dépendance envers les États-Unis. Entre une invasion par l’Est et un Donald Trump parti pour défendre des intérêts plus Trumpiennes qu’Européennes, le message est passé : il va falloir apprendre à se débrouiller sans l’oncle Sam. Le Premier ministre grec l’a résumé à sa manière : l’avenir, ce n’est pas juste acheter des avions, mais investir dans des « gadgets numériques et IA ». James Bond, sors de ce corps !

Nouveaux fonds, nouvelles alliances, milliards qui coulent à flot : le projet d’autonomie stratégique devient la nouvelle rengaine de l’Union européenne. Helsing, qui avait déjà reçu les grâces d’Ek en 2021 (bien avant que la crise ne devienne mainstream), continue de séduire investisseurs et industriels. Son carnet d’adresses fait pâlir la Silicon Valley : Lightspeed, Accel, General Catalyst… tout le monde veut du gâteau.

Conclusion ? Derrière les paillettes de la tech européenne se cache une vraie révolution de la défense, où la cyberguerre et l’IA ne sont plus de la science-fiction mais bien la réalité du marché. En résumé : quand Spotify ne booste pas vos playlists, il booste la sécurité du continent… Et il parait qu’ils bossent déjà sur un algorithme pour détecter les fausses notes sur le champ de bataille. Affaire à suivre : la défense, ce n’est décidément plus du pipeau !

Source : Techcrunch

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