A taxi go drives down a city street.

Credits image : Yunho Jeong / Unsplash

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Taxi, tes-la route à l’essai !

« Si vous pensez que le futur vous fera gagner du temps, c’est sûrement que vous n’avez jamais attendu un robot pour venir vous chercher. » Voilà une réflexion qui sied à merveille à la dernière annonce d’Elon Musk : la mise en route (enfin, sur les chapeaux de roues, ou presque) du fameux service de robotaxis Tesla à Austin, le 22 juin prochain. Après des années de promesses, la voiture autonome va-t-elle enfin nous libérer du fléau des chauffeurs de taxi qui nous racontent leur vie ? Spoiler : il faudra peut-être encore patienter dans la zone d’attente…

Si vous rêviez déjà de voir la ville inondée par une armada de Cybercabs autonomes fusant entre les gratte-ciel, il va falloir revoir vos chiffres… à la baisse. Selon le Financial Times, seuls dix véhicules (oui, dix ! Même pas assez pour remplir un terrain de foot) seront au rendez-vous pour prendre la route, et surtout, ils éviteront prudemment les intersections les plus compliquées d’Austin — un peu comme nous quand on évite le rayon des légumes au supermarché.

D’ailleurs, si jamais la voiture panique au croisement du diable, des opérateurs humains situés à distance pourront reprendre la main pour s’assurer que la promesse dorée de la destination finale est bien tenue. Mais attention, ne sautez pas de joie trop vite : d’après certains analystes interviewés par le New York Times, seuls les heureux employés de Tesla ou quelques invités triés sur le volet auront le droit de jouer les cobayes dans ce tout premier tour de piste. Pour le robotaxi pour tous, repassez après l’été… ou l’année prochaine ?

La révolution de la mobilité autonome avance à petits pas, et manifestement, elle préfère ne pas trop se presser.

Rappelons que cet événement n’arrive pas sans antécédents. Elon Musk a présenté au grand public le concept du Cybercab et de la flotte autonome lors d’une cérémonie démesurée en octobre 2024, promettant que chaque Tesla pourrait jouer les taxis pendant qu’on bosse ou qu’on dort. Objectif ultime : rendre le transport aussi abordable que les tickets de métro, mais nettement plus confortable — bon, à condition d’aimer discuter IA plutôt que météo.

Pourtant, dans les coulisses, tout n’est pas si simple. Légèrement embarrassante, l’enquête fédérale en cours sur les crashs liés à l’autopilot de Tesla vient jouer les trouble-fête. Sans compter que la firme aurait un peu freiné des quatre roues pour empêcher la ville d’Austin de publier certains documents sur les essais de ces fameux robotaxis. Quand on vous dit qu’il y a tout un monde entre les promesses marketing et la dure réalité des algorithmes !

Morale de l’histoire ? Quand Elon Musk prédit le taxi du futur, attendez-vous d’abord à quelques tours de chauffe… et, si besoin, à ce qu’un humain reprenne le volant au carrefour le plus compliqué. Décidément, la route vers les voitures autonomes, elle, ne fait pas encore office de taxi. En attendant, restez à quai… ou rabattez-vous sur votre bon vieux bus, lui au moins, il s’arrête à tous les arrêts.

Prochain arrêt pour l’autonomie totale ? Peut-être, mais pour l’instant, chez Tesla, c’est surtout Inter-Saint-Section !

Source : Engadget

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