If you repeat a lie often enough it becomes truth printed wall taken at daytime

Credits image : Brian Wertheim / Unsplash

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AIllégale ou pas ? Quand l’IA fait buguer la politique

« Un ordinateur accepte ce qu’on lui dit, mais un politicien… ça dépend du jour ! » Commencez à héler vos assistants vocaux et à ajuster vos lunettes : voici la saga du moment à Washington, où l’intelligence artificielle est plus qu’un buzzword, c’est un terrain de jeu politique grandeur nature.

Ce week-end, le Sénat américain (toujours prêt à gamer les règles comme dans une partie de Monopoly), a vu passer un nouvel exploit signé du très sérieux Ted Cruz. Le plan ? Punir financièrement tout État souhaitant réguler l’IA dans la prochaine décennie, en coupant leurs fonds pour le haut débit. Oui, si votre État veut protéger ses citoyens de Skynet avant l’heure, eh bien, bon courage pour streamer votre série préférée ou télécharger la dernière vidéo de chat. Naviguez, mais sans fibre, amis régulateurs ! (Avouez, c’est sournois.)

Et tenez-vous bien, cette petite manigance a réussi à duper la redoutée règle Byrd. En résumé, la disposition ne pourra pas être bloquée par un filibuster démocrate. Résultat ? Voilà notre « Big Beautiful Bill » prêt à filer droit jusqu’à la prochaine étape du marathon politique… Sauf que, ici, « beautiful » dépend vraiment de quel côté du miroir vous vous trouvez.

Quand il s’agit d’intelligence artificielle, l’unité nationale se déconnecte plus vite qu’un Wi-Fi rural.

Mais ne sortez pas les popcorns trop vite : ce « blocage » fédéral rame déjà côté Républicains. La sénatrice Marsha Blackburn, par exemple, n’est pas fan de voir les États privés du droit de protéger leurs citoyens contre un chatbot malveillant. Même dans la Chambre, la « anti-establishment queen » Marjorie Taylor Greene a piqué une crise sur X (anciennement Twitter), condamnant cet affront au sacro-saint « States’ Rights » et exigeant que la mesure soit supprimée. L’unité, c’est toujours plus simple sur le papier qu’en session parlementaire.

De l’autre côté, Mike Johnson, speaker de la Chambre, défend bec et ongles le moratoire, brandissant le soutien d’un certain Donald Trump : « On ne va quand même pas laisser 50 unicornes légiférer chacun dans leur écurie sur l’IA, ça touche à la sécurité nationale, voyons ! » Mais pour les partisans d’un cadre strict sur l’intelligence artificielle (salut aux « Americans for Responsible Innovation »), cette manœuvre revient surtout à vider la baignoire des protections étatiques sans proposer le moindre canard agricole fédéral. Bonjour le grand vide juridique de 10 ans, où les algorithmes pourront jouer à colin-maillard sans surveillance !

Au même moment, loin de DC, certains États n’attendent pas que la tempête passe. Californie, New York, Utah… Après avoir tenté (ou carrément adopté) des lois de bon sens sur l’IA, chacun s’organise à sa sauce. Entre droits à la vie privée, lutte contre les deepfakes et exigences de transparence, le patchwork américain sur l’IA reste, pour l’instant, bien plus coloré que ce que le Congrès s’imagine pouvoir repasser d’un seul coup… Ou alors il leur manque une IA spécialisée en repassage de législation.

Conclusion : alors que Washington s’embrouille sur la meilleure façon de réguler ou non l’intelligence artificielle, le pays risque de finir avec un patchwork de lois, de fausses certitudes et – qui sait – d’algorithmes qui eux, n’attendent pas le feu vert du Sénat pour évoluer. Intelligence artificielle ou intelligence politique ? Certains, à Washington, devraient peut-être demander à ChatGPT de leur souffler la réponse… après tout, une IA, ça ne fait pas de filibuster !

Source : Techcrunch

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