Quelle est la meilleure stratégie pour choisir son MacBook en 2024, alors qu’Apple vient tout juste de tenir sa conférence WWDC sans présenter de nouveaux modèles ? Faut-il attendre la prochaine grosse innovation matérielle, ou bien s’orienter maintenant vers l’un des modèles existants ? Cette absence de nouveauté changerait-elle vraiment nos préférences en matière de portables signés Apple ?
La WWDC est traditionnellement tournée vers les annonces logicielles, mais cette année, l’attente de nouveaux produits était quand même palpable chez les amateurs de technologies. Résultat : pas de bouleversement du côté du hardware, et la gamme MacBook reste dominée par deux familles : le MacBook Air et le MacBook Pro. Est-ce si simple de choisir ? Face à cette dualité apparente de la gamme, faut-il se fier à la réputation ou vaut-il mieux scruter la fiche technique ligne par ligne ?
Les recommandations actuelles s’organisent pourtant assez naturellement. D’un côté, le MacBook Air M4 s’impose comme le choix polyvalent, idéal pour la majorité des utilisateurs, tandis que le MacBook Pro M4 est présenté comme l’outil de prédilection des créatifs. Ceux qui surveillent leur budget peuvent quant à eux se tourner vers le MacBook Air avec puce M3, plus abordable mais toujours performant. Mais qu’en est-il vraiment de la différence entre ces appareils ? Les écarts de prix se justifient-ils toujours par une expérience utilisateur radicalement distincte ?
Face à deux gammes phares, la sélection d’un MacBook devient-elle purement une question de besoins ou s’agit-il d’un choix dicté par le marketing d’Apple ?
Pour y voir clair, il convient d’analyser les critères décisifs : taille d’écran, capacité de stockage, et bien sûr la puce embarquée. Le passage du M3 au M4 fait-il une réelle différence au quotidien ? Apple a-t-elle poussé suffisamment son architecture Apple Silicon pour rendre l’ancien modèle obsolète ? Et sur l’aspect tarifaire, comment justifier l’écart entre un MacBook Air d’entrée de gamme et un Pro haut de gamme, au-delà de la simple puissance brute affichée ?
Autre question cruciale : l’écosystème logiciel. Certains diront que, quelle que soit la machine, l’expérience macOS reste fluide et optimisée. Mais est-ce suffisant pour satisfaire les besoins spécifiques des professionnels de la création ou des utilisateurs nomades ? Cette uniformité logicielle masque-t-elle des compromis matériels méconnus du grand public ?
Enfin, pour ceux qui envisagent de migrer de Windows vers macOS, ce moment où la gamme stagne est-il un timing idéal ou risqué ? À défaut de nouveauté hardware, la solidité et la fiabilité réputées des MacBook actuels suffisent-elles à motiver un achat immédiat, ou faut-il plutôt patienter dans l’attente d’une future révolution signée Apple ?
L’utilisateur éclairé doit-il suivre la logique du moment et choisir « le meilleur compromis », ou a-t-il intérêt à attendre la prochaine WWDC dans l’espoir d’un bouleversement du marché ? Derrière l’absence d’annonces matérielles cette année, Apple ne serait-elle pas en train de préparer une évolution encore plus radicale ?
Source : Engadget