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Credits image : Sergey Koznov / Unsplash

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Siri ou pas Siri, là est la question d’Apple

« Pourquoi une IA n’a jamais froid ? Parce qu’elle fait toujours partie du Cloud ! » Bon, maintenant que la température de la salle est au beau fixe, entamons notre enquête dans le brouillard épais de la pomme la plus technologique de la planète : Apple, dont les ambitions en intelligence artificielle semblent, cette année, sérieusement secouées par le vent du changement.

Depuis l’annonce tapageuse de la « Super Siri » lors de la WWDC 2024, le public s’imagine déjà converser avec une assistante digitale dotée de sixième sens et de super pouvoirs contextuels. Sauf qu’Apple, grand maître de la surprise, a appuyé sur pause. La nouvelle Siri, annoncée puis retardée à plusieurs reprises, est devenue un peu la filleule capricieuse qu’on aimerait bien présenter au reste de la famille… mais pas aujourd’hui.

Les rumeurs courent : Apple aurait demandé à OpenAI (oui, les parents de ChatGPT) et à Anthropic (les créateurs de Claude, mais pas celui qui fait du café à la pause) de former des modèles sur mesure qui pourraient tourner sur ses serveurs ultra-sécurisés Private Cloud Compute, dopés aux puces maison. L’idée ? Une Siri musclée, boostée par une IA tierce mais contrôlée sur du matos Apple, histoire de rester dans la famille… mais pas tout à fait.

Apple, champion du « fait maison », envisage de confier ses fourneaux à des chefs invités, sans perdre la recette secrète.

Le plus croustillant dans l’histoire ? Apple s’offre un virage à 180 degrés. Jusqu’ici, tout ce qui touchait à l’IA chez la pomme, c’était du fait maison : les fameux Apple Foundation Models. Mais voilà que le géant réfléchit à externaliser ce cœur technologique… Un aveu de faiblesse ou un simple détour stratégique ? Les mauvaises langues rappelleront la catastrophe des débuts d’Apple Maps, à l’époque où, trop pressée de s’émanciper de Google, la firme avait balancé ses utilisateurs dans le triangle des Bermudes cartographique (même Indiana Jones s’y serait perdu).

La valse des responsables en interne n’aide pas à clarifier les choses : John Giannandrea laisse la main à Craig Federighi, pendant que Mike Rockwell – l’homme qui a donné vie à l’Apple Vision Pro – prend la tête de la team Siri. Un peu comme si on confiait les clés d’un food truck à un chef trois étoiles : espérons juste qu’il sait faire les burgers aussi bien que les millefeuilles.

Finalement, Apple n’invente rien, mais s’inspire de son éternel rival Samsung. Chez les sud-coréens, on a déjà marié Samsung AI maison et le célèbre Google Gemini, sans divorce annoncé. Moralité ? Un équilibre délicat entre customisation et externalisation qui laisse la porte ouverte à toutes les retombées… ou gamelles numériques.

Pas de jaloux, tous ceux qui attendaient la Siri nouvelle peuvent ranger leur parachute : le décollage est programmé pour 2026. En attendant, iOS 26, iPadOS 26 et macOS 26 débarqueront cet automne avec une poignée de gadgets IA, histoire de patienter devant le buffet. Aux dernières nouvelles, la patience reste la seule fonctionnalité universelle qu’Apple n’a pas encore brevetée. Ah, Siri, dis-moi une blague… mais pas avant deux ans !

Source : Engadget

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