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Credits image : Mohamed Nohassi / Unsplash

CryptoIntelligence Artificielle
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DeepSeek et mat : quand l’IA chinoise checkmate la concurrence

« L’intelligence artificielle, c’est comme le café : tout le monde dit qu’il en consomme trop, mais personne n’arrête d’en boire ! » Voilà une réaction qui aurait très bien pu accompagner la fulgurante montée de DeepSeek, la nouvelle star chinoise de l’IA, dont le chatbot explose les compteurs sur l’App Store et le Google Play. Visiblement, pour les amateurs de discussions robotiques, il y a eu ChatGPT, puis… DeepSeek, la fièvre du dragon algorithmique.

Mais d’où sort donc ce mystérieux DeepSeek, arrivé sur les radars internationaux aussi vite qu’une pub pour crypto-monnaies dans votre boîte mail ? Spoiler : le labo est en réalité né dans les plans feutrés de High-Flyer Capital Management, un hedge fund chinois fan d’algorithmes financiers. Sous l’impulsion du fondateur Liang Wenfeng—un passionné de trading autant que de bits binaires—DeepSeek s’est d’abord forgé les neurones dans la finance, avant de voler de ses propres ailes en 2023 et de lancer sa révolution dans le grand bain de l’IA.

Amusant mais révélateur : si les ingénieurs IA sont les rois du bal chez DeepSeek (souvent recrutés à la sortie de thèse des meilleures facs chinoises), la boîte raffole autant des profils ultra-geeks… que des experts venus d’univers sans rapport avec l’informatique. Objectif ? Offrir à ses IA une culture générale plus riche que celle de votre oncle qui regarde Question pour un Champion. Mais attention, le chemin n’est pas pavé de fleurs de lotus : les restrictions américaines sur les puces ont obligé DeepSeek à composer avec du matériel moins performant que celui de leurs rivaux occidentaux. Bref, face à l’Oncle Sam, DeepSeek joue la débrouille… et décroche pourtant la timbale !

DeepSeek, c’est l’outsider qui force géants et gouvernements à réécrire les règles du jeu IA.

Le décollage s’opère en novembre 2023 : DeepSeek sort ses modèles DeepSeek Coder, LLM et Chat… mais le déclic arrive vraiment avec le lancement de DeepSeek-V2, performant ET économique, poussant même Alibaba ou ByteDance à casser leurs prix pour rester dans la course. La suite ? Une version V3 qui fait rougir la concurrence, un modèle de “reasoning” (R1) capable de vérifier ses propres réponses—idéal pour éviter que l’IA raconte n’importe quoi sur la gravité ou les maths, même si, côté sujets politiques sensibles, c’est motus et bouche codée, censure chinoise oblige.

Côté business model, essayer d’y voir clair revient à demander à une IA de choisir entre riz cantonais et burger. DeepSeek brade ses prix, distribue gratuitement certains services, esquive les investisseurs, et se vante d’exploits d’efficacité que certains spécialistes contestent. Derrière cette stratégie, seuls les dirigeants savent vraiment à quoi carburent leurs serveurs… L’essentiel ? Les développeurs se ruent sur les modèles DeepSeek, et la communauté Hugging Face a déjà pondu plus de 500 dérivés de leur modèle R1.

Le succès de DeepSeek affole (ou horripile) tout le monde : Nvidia a vu son cours de bourse tanguer, OpenAI a crié au loup « modèle d’État », Microsoft l’a intégré dans Azure tout en interdisant son usage à ses propres employés (tiens, logique, hein ?), pendant que la Corée du Sud, New York et même des agences US l’ont blacklisté pour raisons de sécurité. Les gouvernements veulent bannir, les experts applaudissent (ou crient au buzz), et les techies n’en finissent plus de download. Bref, DeepSeek, c’est le chatbot qui transforme la géopolitique en bataille de bots !

Son avenir ? Difficile à prédire, à l’ère où chaque IA promet la lune. Ce qui est sûr, c’est que ni le dragon asiatique ni l’aigle américain n’ont l’intention de dormir sur leurs lauriers numériques. Comme souvent dans la tech, il faut s’attendre à des surprises, de nouvelles alliances… et peut-être encore plus de débats enflammés sur l’influence, la censure ou la souveraineté numérique.

Alors, avec DeepSeek, le monde de l’IA a-t-il trouvé sa nouvelle perle ? Une chose semble certaine : vous n’avez pas fini d’« en parler à vos bots ». Un jour, on pourra même dire : « DeepSeek, il en cherche toujours plus… même quand on pensait avoir tout vu ! »

Source : Techcrunch

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