“Pourquoi les puces préfèrent-elles nager avec Huawei ? Parce qu’elles y trouvent toujours leur courant !” Allez, on met son plus beau tablier de geek, car aujourd’hui on cuisine une actualité épicée : Huawei s’invite au festin des géants de l’IA et veut attaquer Nvidia à la cuillère… de silicium.
Dans le grand banquet des puces, jusqu’ici, Nvidia a gardé la meilleure part grâce à ses chipsets H100, prisés comme jamais par les développeurs d’intelligences artificielles. Mais voilà que la Chine, jamais à court de ressources (ni d’ambitions), dégaine sa réplique locale made in Huawei : l’Ascend 910D. D’après le Wall Street Journal, Huawei fait tourner les têtes (et les ventilateurs) en allant chercher des cobayes technophiles prêts à tester sa nouvelle pépite électronique.
On n’imagine pas forcément sur quelle grille-pain ultra-moderne ce chip va finir, mais l’ambition est claire : il s’agit d’égaler, voire de renverser Nvidia et sa H100 adorée. Et derrière la compétition, il y a aussi un soupçon de géopolitique façon soufflé : les récents durcissements américains sur l’exportation de chips IA n’ont fait qu’attiser l’appétit de l’industrie chinoise. Si Huawei réussit son pari, ce pourrait bien être la cerise sur le gâteau technologique chinois, surtout pour toutes les boîtes privées d’importation de processeurs yankees.
En matière d’IA, la guerre des chips ne fait que commencer, mais tous les circuits mènent à Rome… ou à Shenzhen !
Face à ce combat de sumos électroniques, TechCrunch a tenté de griller la politesse à tout le monde en sollicitant les commentaires de Huawei. Mais pour l’instant, silence radio, pas même un petit buzz électrique à partager. Télégrammes, fax, pigeons voyageurs numériques, rien n’est encore revenu du front huaweiien.
Alors, Nvidia doit-elle trembler derrière ses cartes graphiques, ou bien l’Ascend 910D ne sera-t-il qu’un feu de paille en silicone ? Difficile de jouer les Nostradamus du microprocesseur. Une chose est certaine : l’innovation avance à la vitesse de la lumière (ou du moins, du bus PCI-express), et il serait bien imprudent d’enterrer trop vite n’importe quel challenger, surtout quand le marché chinois a faim et qu’il n’a plus accès aux plats US.
Sous les dehors de conflit de chips et de mégahertz, ne nous y trompons pas : cette nouvelle bataille cache bien plus qu’un simple concours de puissance de calcul. Il s’agit aussi, et surtout, de souveraineté technologique, d’indépendance stratégique… et d’un vrai concours d’ego de supercalculateurs !
Restez branchés, car dans ce feuilleton sino-américain, le suspens reste entier, tout comme notre capacité à glisser des jeux de mots douteux : à ce rythme, les processeurs n’ont qu’à bien se tenir, car l’IA chinoise arrive… à toute puce !
Source : Techcrunch
