Edito
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De Pokémon à la 3DS du Louvre : L’ère hybride où l’IA, le vintage et la surveillance s’entremêlent

Ah, la technologie en 2025, cet immense terrain de jeu où IA, culture geek, gadgets vintage et stratégies de communication redessinent sans relâche les frontières du réel et du possible ! Un jour, Gemini triomphe de Pokémon Bleu sous les hourras de Google, tandis qu’à deux rues de là, la vieille garde des Tamagotchis fait sa révolution en librairie et la 3DS du Louvre prend sa retraite. Regardons en face cette époque où la nostalgie du pixel croise la frénésie algorithmique, et où le progrès technique troque volontiers ses oripeaux futuristes contre les paillettes rassurantes du passé.

L’intelligence artificielle – cet être hybride, mi-créature autonome, mi-ventriloque assistée – s’avère bien plus qu’une machine à gagner des combats Pokémon. Comme le montre le duel d’agents entre Google Gemini et le Claude d’Anthropic, le jeu n’est qu’un prétexte pour exhiber des prouesses où la frontière entre compétence de l’IA et frottements humains est savamment brouillée. À la surprise générale, cette même IA se retrouve en lice pour le titre de “nounou numérique” tendance, Google invitant désormais les moins de 13 ans à dialoguer avec Gemini – une ouverture qui ravit autant qu’elle inquiète, et qui, sous couvert d’initiation technologique, nous transforme peut-être en cobayes consentants d’une nouvelle ère de socialisation algorithmique (voir l’analyse ici et ).

Ce n’est pas un hasard si, pendant que les IA envahissent les chambres d’enfants et les streams de rétro-gaming, la culture du “vintage” fait de la résistance partout où le neuf s’englue dans la pénurie – ou la suspicion. Tandis que le business du premier degré s’enraye sous la guerre des tarifs, eBay et Etsy savourent leur avantage en remettant à l’honneur le local, le second-main et la décote affective. Même les musées, autrefois temples de la tradition, ont ressenti la vague geek, le Louvre ayant misé sur la Nintendo 3DS comme sésame ludique… mais voilà la fin de partie annoncée : la high-tech, ici, rejoint la poussière patrimoniale à la faveur d’une nouvelle mue (le récit ici). La technologie se doit d’être désirable, mais pas trop intrusive : ce même équilibre fragile sévit dans la traque anti-triche, où les gardiens du jeu repoussent toujours plus loin la surveillance, quitte à transformer l’ordinateur du joueur en forteresse occupée (analyse à méditer ici).

L’enfant du XXIe siècle joue avec une peluche IA qui le surveille, pendant que ses parents chinent du vintage en évitant les tarifs douaniers à coup de Tamagotchi collector.

Parallèlement, la grande messe de l’innovation, la Google I/O 2025, hésite entre nouveau départ ou auto-célébration cyclique, invoquant la XR, l’IA-first et les promesses non tenues. Ici, l’avenir flirte avec la répétition, la hype du « next big thing » cachant souvent la peur d’admettre que le cerveau collectif des ingénieurs bute autant sur l’expérience utilisateur que sur la confiance sociale. Car tout le monde veut sa part du gâteau hype, de Bandai et ses Tamagotchis ressuscités en BD aux équipes d’Apple, obsédées par le “vibe-coding” et l’assistant IA génératif—dans un monde où coder devient un acte social, comme s’équiper d’un objet vintage pour afficher son ancrage dans la contemporanéité.

Sur cette scène techno-sociétale, la question n’est plus tant de célébrer chaque “nouveau” tour de magie algorithmique ou de pleurer la fin des audioguides sur consoles portables. Elle est de comprendre pourquoi, dans ce manège fou où IA, rétro et surveillance se télescopent, l’humain court toujours entre fascination et méfiance, entre besoin de nouveauté et réassurance du connu. La vraie métamorphose ne se joue-t-elle pas, en creux, dans notre manière de réinventer sans cesse la frontière entre automates, souvenirs, et espoirs d’un progrès enfin maîtrisé ?

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