Edito
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Quand l’IA standardise tout : créativité, pollution et solitude de masse

Quelle époque étrange où la créativité, la surveillance, l’innovation et la précarité avancent main dans la main sur le tapis roulant surchauffé de la Tech. Penchons-nous sur Midjourney et son V1, machine à rêver vidéo qui court-circuite l’industrie hollywoodienne tout en flirtant dangereusement avec Disney sous le nez de Mickey. Derrière cette course à l’émerveillement visuel se cache un secret bien gardé : l’énergie qui muscle ces IA, précipitée dans les airs de Memphis par les turbines clandestines de xAI, qui polluent plus que les studios Disney lâchés dans un congrès de cosplayers asthmatiques. La créativité propulsée par le cloud, alimentée à grand renfort de NOx, nous souffle un parfum de modernité… pourvu que la population ait des inhalateurs à portée de main.

Dans ce monde où la technologie façonne aussi notre perception de l’instant, Meta, non contente de recruter à prix d’or dans la guerre de l’intelligence artificielle, joue à brouiller notre pluralité d’opinions sur Threads. Un bug, et hop, toutes les voix s’effacent, l’ironie suprême d’une plateforme censée célébrer la diversité, tandis que ses lunettes de luxe co-signées Prada promettent de faire de votre visage un accessoire de surveillance aussi chic qu’intrusif. La mode s’allie à la surveillance numérique pour mieux transformer chaque passant en cible d’analyse IA, habillé par Prada, scanné par Zuckerberg.

La boucle est presque bouclée quand on pose un œil sur Amazon et sa vision froide d’un avenir sans salariés. Les emplois automatisés glissent vers le néant, comme les opinions sur Threads, pendant qu’OpenAI traite directement avec le Pentagone pour militariser la paperasse (et qui sait, plus si affinités). L’intelligence collective cède la place à l’individualisme des machines ou à celui, mythique, du solopreneur qui rêve de Polar Express d’un milliard. Bientôt, travailler dans la tech signifiera-t-il choisir entre devenir un automate, un ermite millionnaire… ou un serveur de data center équipé d’un masque à gaz ?

Un simple bug, une plainte écologique, et quelques milliards plus tard : la technologie flatte, pollue et standardise, tout en promettant de nous émanciper.

C’est dans ce contexte schizophrène que le Vatican, dernier gardien du feu éthique, joue les Cassandre avec sa croisade contre l’IA. Voeux pieux ou rappel salutaire ? Quand L’Église veut ralentir la course alors que les géants du numérique affutent leur stratégie de conquête, il y a de quoi sourire… ou s’inquiéter. Car derrière l’excuse éthique, l’alliance du religieux et du politique pourrait bien se révéler le prochain champ de bataille face à la toute-puissance algorithmique. Pendant ce temps, l’Iran coupe le web pour préserver sa sécurité, mais c’est l’ensemble de sa population qui suffoque, privée d’oxygène informationnel.

En filigrane, toutes ces histoires se fondent dans une fresque inquiétante : la technologie, cet instrument tantôt libertaire, tantôt coercitif, piétine frontières et certitudes. Entre IA qui génère l’art ou l’art de générer la surveillance, qui contrôle qui ? Le citoyen armé d’un smartphone à 160 dollars, le salarié déjà remplacé ou ce patron soliste milliardaire ? La prochaine décennie ne répondra pas juste à la question : « Que peut la technologie ? » — mais bien : « Qui la façonne, et au profit de qui ? »

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