« Pourquoi prendre un taxi en 2026 quand on peut prendre un Buzz et laisser l’IA faire la conduite ? ». Chez Volkswagen et Uber, le futur des embouteillages s’annonce aussi autonome qu’un ado devant son frigo vide : il fait tout tout seul ! Les deux géants viennent d’annoncer une alliance de choc pour lancer un service lucratif de robotaxis électriques dans les villes américaines, à commencer par la très congestionnée Los Angeles.
Mais ne faites pas trop vite vos valises pour le futur : avant de vous faire déposer par une ID. Buzz sans humain, il faudra patienter un peu. La première tournée de véhicules autonomes viendra bel et bien… accompagnée d’un conducteur humain sur le siège du « quoi qu’il arrive ». Pas vraiment l’autonomie à 100%, mais ça donne le temps à Volkswagen ADMT, la filiale mobilité autonome, de jongler avec les règlements californiens (et de peaufiner sa playlist pour les longues attentes dans les bouchons).
La phase de test commencera dès que la marque aura le feu vert du fameux Department of Motor Vehicles de Californie. Une formalité ? Pas vraiment. Entre régulations d’État et permissions spéciales pour le transport commercial, se promener tout seul dans LA, ça ne s’improvise pas.
Volkswagen et Uber veulent transformer Los Angeles en circuit d’essai géant pour taxis robots… mais le vrai voyage commence dans les bureaux des autorités !
L’histoire n’est pas aussi neuve qu’on croit : Volkswagen fait dans l’autonomie depuis un bail (coucou Austin et ses 10 Buzz bardés de la techno Mobileye). Mais le parcours du combattant a été intense, et après l’échec collectif (Argo, on ne t’oublie pas), la firme allemande a choisi de garder les roues sur terre : plutôt que de lancer SA propre appli, VW préfère vendre ses véhicules autonomes, et ses logiciels, à d’autres experts… comme Uber, tiens donc !
Uber, justement, ne fait pas de pause sur l’autonomie : après les boulots avec Waymo et autres, voici maintenant la collab’ allemano-californienne. Avec déjà une quinzaine de partenariats dans la musette, Uber a de quoi lancer des taxis-robots dans plusieurs villes (Austin, Atlanta…). À ce stade, ils testent tellement de trucs qu’on se demande s’ils ne finiront pas par livrer nos pizzas directement dans notre salon par drone autonome.
Côté Volkswagen, on ne compte pas se contenter de fabriquer des voitures. Selon Christian Senger, patron de la division autonome, l’ambition, c’est de « façonner la mobilité urbaine du futur », rien de moins. Une phrase bien marketée, mais qui cache de grosses manœuvres pour dominer le marché américain… tout en espérant ne pas finir dans le mur des rêves brisés façon Argo.
Alors, est-ce que l’avenir du taxi passe entre les mains du duo Uber/VW ? À voir si ces deux géants sauront éviter les obstacles juridiques, techniques, et humains (oui, même les robots tombent parfois en panne… de réseau). Mais une chose est claire : si leur alliance marche aussi bien que leurs slogans, on n’a pas fini d’entendre parler du Buzz dans les rues américaines.
Et avouons-le : this BUZZ about self-driving taxis… it’s riding on a whole new gear !
Source : Techcrunch