À qui la tech, à qui l’humain ? La vie servie à la sauce IA… et algorithme en dessert

Illustration originale : Evan Iragatie / Flux

Edito
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À qui la tech, à qui l’humain ? La vie servie à la sauce IA… et algorithme en dessert

Ah, quelle époque fascinante où la technologie infiltre tout : nos assiettes, nos poches, nos yeux et jusqu’au fin fond de nos neurones fatigués de scroller des posts traduits bancalement du hindi ! Pendant que Yelp promet la décadence de la sonnerie téléphonique humaine remplacée par une IA gloutonne de datas, d’autres se ruent sur les lamas numériques et la correction automatique de la vue, sans oublier la bataille constante pour que les discussions Reddit ne soient pas uniquement des joutes bot contre bot. L’automatisation ne se cache plus : elle débarque en fanfare, aussi bien pour retrouver vos clés que pour trouver l’âme sœur professionnelle… jusqu’à négocier votre salaire par procuration algorithmique.

L’obsession planétaire du moment : l’IA, mais sous toutes ses coutures. Ici, c’est Meta qui déroule le tapis rouge à sa lama-mania et accapare les développeurs tel un berger hyperactif, pendant que la Chine balance sa riposte Qwen 3 comme une déclaration d’indépendance algorithmique. La géopolitique ne se fait plus sur la carte mais sur Hugging Face, entre open-source diplomatique et bataille de benchmarks, et le vrai danger, c’est qu’on ne sait même plus qui “possède” la voix au bout du fil, ou l’avatar qui répond sur un forum. Entre la course à l’IA open source, les traqueurs Bluetooth en embuscade (trouvez-moi ce bip perdu), et l’implacable automatisation de la mise en relation emploi façon Dex, la notion de contact humain, d’épreuve, de vrai hasard devient aussi ringarde que les sonneries Nokia monophoniques.

Mais derrière ces prouesses et ce folklore de mèmes, d’assistants vocaux, de groupes WhatsApp recyclés en générateurs de LOL par IA, le spectre de la fragilité numérique s’étend. Qui protège vraiment les frontières de notre naïve confiance dans les systèmes ? Les failles zero-day répertoriées par Google rappellent que l’ombre des États plane sur chaque routeur, chaque téléphone, alors que le débat sur Reddit n’a plus de sens si l’interlocuteur qui vous fait douter n’est qu’une IA stagiaire suisse (voir l’expérience Zurich). L’avenir appartient-il à celui qui code vite, qui traque mieux, ou à celui qui possède le plus gros tableur de données personnelles ? Après tout, même pour lancer une startup, ce sont les algorithmes de sélection de fonds d’investissement qui distribuent la manne et trient “nos prodiges” à coup de scoring automatique.

Le tech n’est plus un gadget : il s’invite dans chaque dimension du social, du regard, de la cuisine, mais sans jamais vraiment savoir qui regarde ou qui tranche à la fin.

Dans ce grand manège, chaque progrès promet la personnalisation ultime : des lunettes à autofocus de IXI qui veulent adapter le monde à vos pupilles, jusqu’aux traducteurs automatiques de Reddit qui effacent la barrière des langues tout en uniformisant la punchline. On peine à discerner si cette fluidité communicative rebat réellement les cartes ou si, au contraire, on glisse collectivement vers une société du flux, du matching, où la surprise et l’humanité s’effacent dans le réglage par défaut. Même les jeux vidéo veulent leur “révolution douce” (Wholesome Games) – mais le feel-good scalable, est-ce l’ultime progrès ou un nième effet de mode faussement disruptif ?

Une certitude demeure : derrière cette marche triomphale de l’automatisation, les failles, les biais et les détournements suivent la même cadence. Qui contrôle encore le déroulement de la partie – la start-up qui se vend au plus rapide, le forum où l’IA manipule l’opinion, le bot qui rate sa censure ? La promesse de faciliter le quotidien tombe parfois entre les mains d’acteurs invisibles ou inatteignables, laissant toujours la question ouverte : dans cette société où chaque interaction peut être synthétique, qui saura encore détecter ce qui fait un vrai humain ? Et, au fond, quand tout est “optimisé”, qu’a-t-on vraiment gagné, à part une série d’alertes automatiques et de notifications bienveillantes ?

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